Damien Touzé : « Une marque de confiance »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Stagiaire en fin de saison dernière chez HP BTP-Auber 93, Damien Touzé n’a pas tardé à prendre ses marques au sein de l’équipe Continentale. Placé sur l'Etoile de Bessèges, au Tour de La Provence ou sur Paris-Troyes, il disputera ce week-end la première manche de la Coupe des Nations Espoirs avec l’Equipe de France. Le Normand, Espoir 3, analyse avec DirectVelo son début de saison avant d’évoquer la prochaine campagne de classiques.

DirectVelo : Comment envisages-tu ton retour en Equipe de France ?
Damien Touzé : C’est toujours une source de motivation quand tu enfiles ce maillot. Même si je suis passé professionnel cet hiver j’ai toujours pensé à l’Equipe de France. HP BTP-Auber 93 m’a ouvert la porte pour que je puisse aller sur les classiques belges comme nous ne pouvons pas les courir avec l’équipe. Je le prends comme une marque de confiance et d’encouragement. Il faudra maintenant attendre les prochaines sélections.

Que change le fait d’arriver sur la Coupe des Nations en étant pro ?
Je ne mets pas plus de pression en me disant que je dois tout casser car je cours en Conti. Les courses à ce niveau ressemblent de plus en plus aux courses professionnelles. De plus en plus de coureurs courent en Continentale dans d’autres sélections. Ça ne m'empêche pas d’arriver avec des objectifs après un bon début de saison.

PLUS PUNCHEUR QUE SPRINTER

Tu avais pris l’échappée matinale la saison dernière, il faudra sans doute changer de tactique cette saison ?
Complètement ! Ce n’est pas la bonne méthode pour aller chercher un résultat. Je l’ai compris et j’ai peut-être plus confiance en moi. Je sais que je n’ai pas besoin de partir en échappée pour aller décrocher un Top 10 comme je l’ai fait sur le début de saison. Les DS m’ont aussi repris quand j’ai mal couru comme sur le Tour de La Provence. Sans mon échappée dans la deuxième étape j’aurais peut-être pu jouer le Top 10 au classement général. Ceci dit l’échappée sur la Kattokoers (Gand-Wevelgem Espoirs) la saison dernière m’a permis de prendre de l’expérience et c’est important sur ces courses.

Tu te vois plutôt comme un sprinter ou un puncheur avec une bonne pointe de vitesse ?
Je pense que je suis plus un puncheur qu’un pur sprinter. Je suis capable de passer les bosses et j’ai vraiment travaillé les Classiques. J’ai fait des intensités à l'entrainement pour répéter les efforts que l’on doit faire dans les monts. Parfois, je suis allé m’entrainer dans des conditions difficiles mais ça ne me dérange pas trop. En même temps, il n’y a pas trop le choix en Normandie (rires) !

Comment vois-tu la course de dimanche ?
Il faudra être vigilant pendant la première partie sans faire trop d’effort. Il faut savoir quand faire l’effort. Dans l’équipe on a Jérémy Lecroq pour jouer la carte du sprint massif je pense.

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