Julien Kerboriou : « Une équipe, ça change tout »
Avec deux victoires en toutes catégories acquises à la fin du mois de mars, Julien Kerboriou en sourit mais il a déjà réussi sa saison. “C’est la première année que je démarre avec un club de DN. Forcément ça change tout d’être encadré et de pouvoir courir en équipe”, déclare-t-il à DirectVelo.
« JE NE VOULAIS PAS ME PRENDRE LA TÊTE »
A bientôt 27 ans, le coureur du CG Orléans Loiret a ouvert son compteur en première catégorie, il faut dire qu’il avait l’habitude de rouler en deuxième catégorie ces dernières saisons avec son ancien club du Paris CO. “Sur les toutes catégories j’étais esseulé et ce n’était pas possible de gagner. J’étais redescendu en 2e caté l’année dernière”.
Alors pourquoi avoir rejoint le club de DN3 cet hiver ? “Je ne voulais pas me prendre la tête et je ne pensais pas avoir le niveau. C’est aussi beaucoup de temps à consacrer au vélo que ce soit en course ou à l'entraînement pour être performant mais je me suis finalement lancé”.
« HABITUELLEMENT, JE N’OSE PAS ALLER FROTTER »
Après une première victoire sur le Prix de Bonneval (le classement), il remet ça la semaine suivante au Grand Prix de la Ville de Sablé (le classement) devant Jules Roueil, Samuel Plouhinec ou encore Lucas Grall au rayon des sprinters. “Je me suis surpris car habituellement je n’ose pas aller frotter lors des sprints massifs. Cette fois j’y suis allé. Peut-être que c’est aussi la confiance de la semaine précédente qui a joué”.
Présent en second rideau, Julien Kerboriou remonte sur la droite de la route. “J’ai presque trouvé bizarre de gagner devant 150 coureurs. Ce sont tous les sacrifices de l’hiver qui sont récompensés. Du coup je ne regrette pas du tout d’avoir rejoint l’équipe”.
Lui qui a marqué ses premiers points en Coupe de France DN3 lors de la Vienne Classic espère continuer la saison sur les mêmes bases. “On commence à bien se connaître dans l’équipe. Je fais une petite coupure et l’on espère tous réussir nos prochains rendez-vous fin avril début mai”, annonce-t-il.