Paris-Roubaix Juniors : Les réactions
Thomas Pidcock (Grande-Bretagne) a remporté Paris-Roubaix Juniors, disputé ce dimanche entre Saint-Amand-les-Eaux et le vélodrome de Roubaix.
DirectVelo a recueilli les réactions des protagonistes de cette deuxième manche de la Coupe des Nations Juniors.
Daan Hool (Pays-Bas)
2e
« C'est la plus belle course pour les Juniors et terminer 2e est un bon résultat pour moi.
Pidcock est rentré sur l'échappée au Carrefour de l'Arbre. Il a attaqué et personne n'a pu le suivre.
Derrière, il y a eu beaucoup d'attaques mais pas beaucoup de collaboration. Nous savions que nous n'aurions pas pu reprendre Pidcock alors j'ai décidé d'économiser mon énergie en vue du sprint. Je suis ressorti avant le vélodrome avec trois autres coureurs et je gagne le sprint. Ce fut une course très dure et une belle course pour les Pays-Bas. Je reviendrai ! »
Tristan Montchamp (France)
23e
« Au début de course, je n'ai pas pris de risques pour éviter les chutes. Je ne me suis pas affolé sur les premiers secteurs. A partir du 3e secteur je suis remonté dans le peloton et je suis resté placé devant. J'ai tenté une attaque mais tout seul, ça ne servait à rien. Quand j'ai vu que ça sortait de tous les côtés, j'ai dit à Florentin d'attaquer.
Quand Thomas Pidcock attaque sur les pavés, je n'étais pas dans sa roue mais je suis ressorti derrière lui sur la route. Je reste à 300 m de lui jusqu'au secteur suivant. Je me suis rapproché mais quelques coureurs sont rentrés sur moi et on s'est arrêté de rouler, rideau! A la sortie du Carrefour de l'Arbre, je me retrouve avec la dizaine de coureurs avec qui j'arrive au vélodrome.
C'est une course difficile à analyser. Je ne m'attendais pas à des miracles car je n'ai pas des jambes de fou depuis le début de saison. »
Antoine Benoist (France)
60e
« J'ai crevé six fois ! A la fin, je n'avais plus de voiture derrière moi. Je termine pour finir la course.
Les sensations étaient bonnes pourtant. Je faisais tous les premiers secteurs dans les 7-8 premiers. Pour ma deuxième crevaison, je passe tout un secteur à plat, les voitures étaient loin.
Quand j'étais dans le peloton, j'essayais de remonter Florentin. Les consignes étaient d'être toujours en binôme. J'ai adoré passer les premiers secteurs en tête mais quand t'enchaînes les crevaisons, le moral ça va plus trop. Paris-Roubaix c'est des crevaisons, des chutes, des ennuis mécanique. Il y a un facteur chance et je n'ai pas eu de chance du tout. C'est l'Enfer quoi ! »