Avec sa 17e place de la Flèche Ardennaise, Thimo Willems a bien limité la casse, la semaine dernière à Hervé, pour la première manche de la Topcompétition. "Pour le même prix, ma course était terminée après quelques kilomètres car j'ai chuté d'entrée de jeu. Je n'ai pas voulu abandonner car j'avais envie de me tester", avoue-t-il.

De plus, l'Espoir troisième année ne voulait pas hypothéquer ses chances sur la Topcompétition. "J'étais nerveux au départ car je savais que ce serait une course difficile. Je n'ai pas le profil de grimpeur. Je désirais également inscrire des points à la Topcompétition. Grâce au nouveau règlement où seuls les coureurs âgés de moins de 25 ans sont concernés par le classement, les chances sont redistribuées", commente-t-il.
Le coureur d'EFC-L&R-Vulsteke a donc le classement général en tête et connaît ses rivaux potentiels : "Les coureurs de Lotto-Soudal bien entendu et puis, je pense que certains de Cibel sont particulièrement dangereux. Si je réalise un bon résultat au Criquielion, je remonterai au classement car Harm Vanhoucke et Bjorg Lambrecht seront absents dimanche."
 
LE MAUVAIS SOUVENIR DU CRIQUIELION

Pour se faire, Thimo Willems espère inscrire des points, ce dimanche, sur la deuxième manche, le Grand Prix Criquielion à Deux-Acren. "C'est une course qui, en principe, doit me convenir avec ses quelques difficultés. Pourtant, j'en garde un mauvais souvenir. L'année passée, je suis tombé dans les derniers kilomètres au moment de l'emballage final. Je ne peux que mieux faire."

S'il n'a pas encore gagné en 2017, le coureur de 21 ans a déjà enregistré cinq podiums à son compteur. "J'enchaine les places d'honneur. Il me manque toujours un petit quelque chose. Je me sens bien depuis le début de saison. Même sur les courses avec les professionnels comme sur la kermesse de Wanzele, j'ai réussi à me montrer."

Des pros, il en sera encore question dimanche sur le Grand Prix Criquielion puisque la formation Wanty-Groupe Gobert est sur la liste des engagés. "Elle était déjà là les années précédentes. C'est un beau défi. Elle devra porter le poids de la course. J'espère qu'ils durciront la course, ce qui serait à mon avantage. J'aime les courses d'homme, même si les étapes ardennaises constituent un peu ma limite", concède-t-il.

LA TOPCOMPETITION SUIVIE PAR LES EQUIPES PROS

La Topcompétition constitue un excellents baromètre pour se situer. "Comme j'ai l'ambition de passer pro et que les équipes professionelles suivent les résultats des jeunes sur ces courses où j'ai donc tout intérêt à briller."

Un changement total d'état d'esprit quand on sait qu'il y a un an il avait pensé raccrocher son vélo au clou. "Ma transition chez les Espoirs fut difficile en 2015. J'ai attrapé une mononucléose. Du coup, rien ne tournait en course. Cette idée d'arrêter m'a traversé l'esprit. Mon entourage m'a toujours encouragé à continuer. J'ai un nouvel entraineur. Il me suit mieux et a un impact positif sur ma condition physique. La deuxième partie de saison dernière fut positive. Depuis lors, je crois de nouveau en mes capacités", conclut-il.