Nicolas Godin, un coureur neuf
Crédit photo Amélie Barbotin
À 27 ans, Nicolas Godin a sans doute réalisé sa meilleure performance, dimanche dernier, en prenant la 7e place du Grand Prix de Montamisé, manche de la Coupe de France DN3. ''Je suis satisfait du travail de l'équipe. On avait été malchanceux dans les précédentes manches. On a ramené des points donc ça fait plaisir, tout le monde était content de concrétiser le travail de l'équipe'', explique-t-il DirectVelo.
« PEUT-ETRE UN PEU D'AFFOLEMENT »
La course avait pourtant mal débuté pour les pensionnaires de Languedoc-Roussillon Formation. ''Avec l'équipe, on a raté la première échappée donc mes coéquipiers ont travaillé pour que ça revienne'', raconte celui qui était le coureur protégé de sa formation. Ce dernier est ensuite passé à l'offensive. ''Une échappée est partie au kilomètre 70, mon directeur sportif m'avait donné quelques coureurs a surveiller. Il y en avait un dedans donc j'y suis allé, l'écart est monté jusqu'à plus d'une minute. On a travaillé jusqu'à la fin, on s'est bien entendu pour ne pas que ça revienne.''
Le groupe de dix échappés s'est disputé la victoire au sprint. ''Un coureur (Vincent Bienfait) est parti dans le mur. Il a eu jusqu'à quinze secondes d'avance, on s'est mis à rouler même si on ne s'entendait pas super bien. Dans la descente, à 500 mètres de la l'arrivée, il était 50 mètres devant nous. Je me sentais plutôt bien. Je me suis peut être un peu affolé, c'est moi qui a fait le dernier effort pour rentrer. Les autres ont profité de ma petite accélération pour revenir et se jouer la victoire. J'étais deuxième à 200 mètres de la ligne avec vent de face dans la bosse. Ensuite, les autres m'ont dépassé et j'ai fini comme j'ai pu'', résume-t-il.
UNE DIZAINE DE KILOS PERDUS EN UN AN
Nicolas Godin tire un bilan mitigé de sa première partie de saison. ''Avec les conditions climatiques défavorables, je me suis plus battu contre le froid que contre mes adversaires. J'étais un petit peu déçu de moi par rapport au travail de l'équipe et à mes attentes''. Il se projette désormais vers cet été. ''Il y a de belles courses à l'horizon. J'aime bien les nocturnes et les critériums. Le beau temps arrive, je préfère la chaleur. La forme est là et je ne me sens pas du tout fatigué''.
Le coureur originaire de Troyes regoûte à la compétition après une carrière militaire de sept ans. ''Avant, j'étais coureur en deuxième catégorie. J'ai arrêté le vélo à 20 ans pour entrer dans l'armée. Pendant six ans, c'était impossible de pouvoir s'entraîner sérieusement et de faire une saison à cause de mes missions''. En manque de compétitions, il a renfourché son vélo en 2014 en prenant une licence en PassCyclisme avant de retrouver son coup de pédale et de participer aujourd'hui à des courses en Elite Nationale. ''J'ai réellement repris le vélo l'année dernière. Je n'avais jamais été en première catégorie. J'étais vraiment dans l'inconnu en début d'année. J'ai perdu une dizaine de kilos en un an pour être plus performant et je me suis entraîné convenablement. Je suis super content d'être à ce niveau là et de pouvoir faire la course''.
« JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE DANS LE MILIEU AMATEUR »
Le coureur de l'AS Carcassonne Cycliste découvre le haut niveau et ne se fixe pas d'objectifs, ni de limites. ''J'ai du mal à me jauger par rapport aux autres, à connaître mon niveau, ce que je vaux. Je ne sais pas si cette 7e place est un déclic mais ça me conforte que je peux faire quelque chose dans le milieu amateur malgré mon âge avancé. Je ne me situe pas vraiment de limites : ça sera mes résultats et mon physique. Dans un premier temps, je fais les meilleurs résultats possibles et ensuite je verrai ce que l'on me propose''.
Aujourd'hui, le 2e du Grand Prix National de Cintegabelle ne regrette pas de s'être consacré à sa carrière militaire. ''Je n'ai jamais pensé avoir les capacités pour passer professionnel et même si je les avais vraiment, je pense que je pourrai encore le faire'', conclut-il.
« PEUT-ETRE UN PEU D'AFFOLEMENT »
La course avait pourtant mal débuté pour les pensionnaires de Languedoc-Roussillon Formation. ''Avec l'équipe, on a raté la première échappée donc mes coéquipiers ont travaillé pour que ça revienne'', raconte celui qui était le coureur protégé de sa formation. Ce dernier est ensuite passé à l'offensive. ''Une échappée est partie au kilomètre 70, mon directeur sportif m'avait donné quelques coureurs a surveiller. Il y en avait un dedans donc j'y suis allé, l'écart est monté jusqu'à plus d'une minute. On a travaillé jusqu'à la fin, on s'est bien entendu pour ne pas que ça revienne.''
Le groupe de dix échappés s'est disputé la victoire au sprint. ''Un coureur (Vincent Bienfait) est parti dans le mur. Il a eu jusqu'à quinze secondes d'avance, on s'est mis à rouler même si on ne s'entendait pas super bien. Dans la descente, à 500 mètres de la l'arrivée, il était 50 mètres devant nous. Je me sentais plutôt bien. Je me suis peut être un peu affolé, c'est moi qui a fait le dernier effort pour rentrer. Les autres ont profité de ma petite accélération pour revenir et se jouer la victoire. J'étais deuxième à 200 mètres de la ligne avec vent de face dans la bosse. Ensuite, les autres m'ont dépassé et j'ai fini comme j'ai pu'', résume-t-il.
UNE DIZAINE DE KILOS PERDUS EN UN AN
Nicolas Godin tire un bilan mitigé de sa première partie de saison. ''Avec les conditions climatiques défavorables, je me suis plus battu contre le froid que contre mes adversaires. J'étais un petit peu déçu de moi par rapport au travail de l'équipe et à mes attentes''. Il se projette désormais vers cet été. ''Il y a de belles courses à l'horizon. J'aime bien les nocturnes et les critériums. Le beau temps arrive, je préfère la chaleur. La forme est là et je ne me sens pas du tout fatigué''.
Le coureur originaire de Troyes regoûte à la compétition après une carrière militaire de sept ans. ''Avant, j'étais coureur en deuxième catégorie. J'ai arrêté le vélo à 20 ans pour entrer dans l'armée. Pendant six ans, c'était impossible de pouvoir s'entraîner sérieusement et de faire une saison à cause de mes missions''. En manque de compétitions, il a renfourché son vélo en 2014 en prenant une licence en PassCyclisme avant de retrouver son coup de pédale et de participer aujourd'hui à des courses en Elite Nationale. ''J'ai réellement repris le vélo l'année dernière. Je n'avais jamais été en première catégorie. J'étais vraiment dans l'inconnu en début d'année. J'ai perdu une dizaine de kilos en un an pour être plus performant et je me suis entraîné convenablement. Je suis super content d'être à ce niveau là et de pouvoir faire la course''.
« JE PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE DANS LE MILIEU AMATEUR »
Le coureur de l'AS Carcassonne Cycliste découvre le haut niveau et ne se fixe pas d'objectifs, ni de limites. ''J'ai du mal à me jauger par rapport aux autres, à connaître mon niveau, ce que je vaux. Je ne sais pas si cette 7e place est un déclic mais ça me conforte que je peux faire quelque chose dans le milieu amateur malgré mon âge avancé. Je ne me situe pas vraiment de limites : ça sera mes résultats et mon physique. Dans un premier temps, je fais les meilleurs résultats possibles et ensuite je verrai ce que l'on me propose''.
Aujourd'hui, le 2e du Grand Prix National de Cintegabelle ne regrette pas de s'être consacré à sa carrière militaire. ''Je n'ai jamais pensé avoir les capacités pour passer professionnel et même si je les avais vraiment, je pense que je pourrai encore le faire'', conclut-il.
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