Tour de l'Avenir - Et. 8 : Les réactions
Egan Bernal (Colombie) a remporté, ce vendredi, la huitième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée sur 120,5 kilomètres entre Albertville et Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie). Il a devancé dans un sprint à deux Bjorg Lambrecht (Belgique). Niklas Eg (Danemark) complète le podium. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.
Bjorg Lambrecht (Belgique)
2e de l'étape et 2e du classement général à 1'09''
« Je suis parti trop tôt au sprint. Donc je termine une nouvelle fois deuxième. Ça doit être la vingtième fois que je termine sur le podium. C'est énervant. Je suis seulement content d'avoir récupéré en cours d'étape parce que je ne me sentais pas très bien au début. Peu à peu, j'ai retrouvé mes jambes. Mais pas suffisamment, au vu du résultat ! Je retenterai ma chance demain. Ce sera difficile parce que Egan Bernal est très fort. Mais on va essayer ».
Aurélien Paret-Peintre (France)
17e de l'étape à 5'19'' et 17e du général
« Le souhait avant l'étape était d'être offensif. Nous avons attaqué avant le sommet du Cormet de Roselend avec Valentin (Madouas). Puis nous avons fait la descente à bloc. Nous avons encore été offensifs dans la montée des Arcs. Malheureusement, le maillot jaune ne voulait rien laisser sortir. C'est dommage car nous n'étions pas dangereux. J'ai laissé des cartouches en cours d'étape et ça m'a lâché dans la montée finale. Je n'arrivais plus à avancer. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de nous montrer mais on a essayé. A la pédale, nous sommes moins forts que les principaux leaders de la course. »
Pavel Sivakov (Russie) -notre photo-
Echappé - 35e à 16'37''
« Je voulais tout faire exploser en début de course. Je n'ai pas compris la tactique des Colombiens. Ils n'ont pas voulu me laisser sortir. Nous n'avons jamais eu plus de 1'10'' d'avance. Ils ont cramé des mecs à rouler derrière moi alors que je n'avais pas les jambes. Mon pic de forme est fini. C'est difficile. J'ai souffert toute la journée. Je me suis mis dans le rouge dès le départ. C'était stupide de ma part mais j'ai voulu tenter quelque chose. J'aurais peut-être dû attendre car mes jambes étaient meilleures que hier. Mais ma saison est déjà réussie. Maintenant, mon objectif est de terminer ce Tour de l'Avenir. »
Kristoffer Halvorsen (Norvège)
Maillot vert - 84e de l'étape à 34'49''
« J'ai déjà fait des courses plus dures dans ma vie... mais je n'ai jamais autant souffert qu'aujourd'hui. Quand je suis arrivé, j'ai cru que j'étais hors-délais. Heureusement, ce n'est pas le cas et je conserve mon maillot vert. Je me suis terriblement battu. J'ai été lâché peu après le départ et il a fallu que je trouve mon propre rythme, au sein d'un groupe. Je termine à la limite de mes forces. Mais je crois que ça fait partie de l'apprentissage. Si je veux un jour courir un grand tour, une étape galère comme aujourd'hui m'est utile. »
Léo Danès (Auvergne-Rhône Alpes)
106e de l'étape à 38'10''
« Ce matin, au petit déj, j'ai été pris de vomissements. Deux équipiers [Aurélien Doléatto et Rémy Rochas] sont quant à eux malades depuis cette nuit. Cinq kilomètres après le départ, j'ai sauté. On a beau savoir qu'on va péter tôt ou tard, vu qu'on n'est pas grimpeur, on espère ne pas exploser d'entrée de jeu. Il a fallu s'accrocher sévère. Le médecin m'a donné un médicament contre les maux de ventre. Ensuite, c'était une histoire de solitude. J'étais seul, je naviguais de groupe en groupe pour ne pas subir le rythme des autres. Comme j'ai oublié mon compteur à l'hôtel, je ne savais pas si j'étais dans les temps. Je m'en sors pour huit minutes ! Dans la dernière montée, je me suis fait l'oignon ! J'ai réussi à finir... mais en PLS ! »