Jimmy Turgis, le cross par intermitence
Comme beaucoup de spécialistes de cyclo-cross, Jimmy Turgis avait décidé, à son arrivée chez les Espoirs, de délaisser sa discipline de coeur pour se donner toutes les chances de réussir une carrière sur route. Toujours concentré sur son métier de routier, le sociétaire de l’équipe Cofidis a décidé de prendre part à quelques cross cet hiver. C’est ainsi qu’il sera présent ce samedi, à Flamanville, pour la quatrième et dernière manche de la Coupe de France. “Le cyclo-cross, c’est pour préparer la saison sur route. J’en fais beaucoup moins depuis quelques années. Cette fois, ce ne sera que mon troisième ou quatrième cross de la saison. Cela dit, je prends toujours du plaisir avec les spectateurs et les beaux circuits qu’il y a en France”, a-t-il expliqué ce vendredi à DirectVelo après avoir pris le temps de reconnaitre le circuit normand.
Déjà présent à Jablines au début du mois pour une troisième manche “à la maison”, où il avait terminé 41e à plus de dix minutes de Fabien Canal, le coureur de 26 ans admet se faire plaisir en retrouvant la discipline qui l’a vu figurer parmi les meilleurs nationaux dans les catégories de jeunes. “J’en parlais pas plus tard que ce matin avec Clément Venturini. Forcément, ça manque. Le cross, quand on a ça dans les gènes… J’essaie d’y revenir petit à petit mais il faut quand même faire attention à bien concilier les deux tout en prenant le temps de couper”.
NE PAS ACCUMULER LA FATIGUE
Arrivé à Flamanville en famille, Jimmy Turgis ne voulait pas manquer cette occasion de disputer une épreuve nationale. “En venant ici, je peux profiter des infrastructures de l’US Métro Transports. Au niveau du cyclo-cross, c’est pratiquement une structure professionnelle : on est dans des conditions idéales”, se réjouit celui qui n’aura pas le moindre objectif de résultat ce samedi. “Je veux surtout gagner en technicité et prendre du plaisir. L’idée est de travailler efficacement en vue de la saison sur route”.
Il sera ensuite temps pour Jimmy Turgis de se concentrer à 100% sur la saison 2018 sur route, sa deuxième avec la Cofidis. “Je disputerai encore le cyclo-cross de Domont (Val d’Oise) le 7 janvier et ce sera sûrement le dernier de la saison. Cinq cross, c’est peu, j’aimerais bien en faire plus parce que j’aime ça mais on ne peut pas se permettre d’accumuler trop de fatigue, avec également les stages de préparation avec l’équipe sur la route”. En ce qui concerne son calendrier sur route, le Francilien n’a pas encore de certitude, si ce n’est qu’il reprendra dans le quart sud-est de l’Hexagone. “Ce sera soit sur le Grand Prix La Marseillaise, soit sur l’Etoile de Bessèges”.