Marlon Gaillard a hâte d'être en Espagne
Marlon Gaillard est passé de l'autre côté. Il fait désormais partie des « anciens » du Vendée U. "Il y a trois coureurs qui ne sont plus Espoirs, et ensuite Florian Maître et moi qui entamons notre dernière saison dans la catégorie (voir l'effectif)", fait-il remarquer. Son rôle évolue forcément alors qu'il débute sa quatrième saison au sein de la maison vendéenne. "On apprend aux plus jeunes les valeurs de l'équipe. Ça se fait naturellement", dit-il.
« IL Y A UNE CORRÉLATION »
Expérimenté au sein de son club, il fait partie des petits nouveaux en Equipe de France. Le coureur retenu au début de l'année au stage en Maurienne ne compte à ce jour qu'une sélection, en course, avec les tricolores. C'était lors du Grand Prix de Plumelec (1.1) où il s'était trouvé échappé au milieu des pros (lire ici). "Je comprends tout à fait les choix de Pierre-Yves Chatelon, assure-t-il. Il y avait des coureurs en place l'an dernier. Sur une Course de la Paix ou un Tour de l'Avenir, tu choisis des mecs expérimentés. Idem sur les Championnats."
En 2018, il entend bien faire partie du groupe Equipe de France. L'ancien stagiaire de Direct Energie ne cache pas son désir de passer professionnel. "Il y a une corrélation... Si je veux aller chez les pros, il faut passer par l'Equipe de France. Ça signifierait que je fais partie des meilleurs Espoirs français".
Le garçon sort d'une saison 2017 où il estime avoir été régulier. "Il m'a manqué une grosse gagne pour vraiment faire une belle saison. Cependant, je suis assez satisfait". Parmi ses satisfactions, la découverte du Tour du Maroc (2.2), où il aimerait retourner au printemps prochain, la sélection en bleu à Plumelec, et bien sûr la victoire collective en Coupe de France DN1 à l'arrivé du Grand Prix de Blangy. "On ne s'y attendait pas, assure-t-il. C'était cool.".
PLUS DE VOLUME À L'ENTRAINEMENT
Pour préparer 2018, Marlon Gaillard n'a pas changé grand chose si ce n'est augmenter le volume à l'entraînement. "J'encaisse mieux avec l'expérience", glisse-t-il. Le coureur âgé de 22 ans fait partie des nombreux coureurs qui ont coché Manche-Atlantique, le 4 mars. "Le souhait n'est pas d'être au top en début de saison mais d'être présent", dit-il tout en pensant aux rendez-vous du mois d'avril.
En décrocher une belle l'aiderait forcément à passer pro. "Quand tu gagnes, ça te débloque et derrière, c'est plus facile. On a vu l'an dernier que Simon (Sellier) tournait autour, il ne lui manquait pas grand chose. Mais malgré tout, il a réussi à passer pro", souligne-t-il.
Il dit avoir hâte de partir à la fin du mois en stage, à Salou (Espagne), avec ses coéquipiers. "Une fois que tu es là-bas, c'est sympa. Tu t'entraînes toute la semaine et tu sais que tu enchaînes, en rentrant, avec une course (l'Essor Basque). Et puis tu roules avec l'équipe, c'est cool. Et il y a le soleil... enfin très souvent", sourit-il.