Au lendemain de son premier jour de course sous les couleurs de Vital Concept, Bryan Coquard a pris la 2e place du sprint qui a conclu la 2e étape du Sharjah Tour (voir classement). "Je venais pour gagner, mais les Wilier ont été très forts", a-t-il confié auprès de DirectVelo dans la zone d'arrivée.

Devancé par l'Italien Jakub Mareczko (Wilier Triestina-Selle Italia) sur la ligne d'arrivée tracée devant le centre sportif de Maliha, le sprinteur du Vital Concept Cycling Club tient à relativiser son résultat du jour. "Je pense que cela s'est joué sur le fait que leur train était simplement plus fort que le nôtre, explique Coquard. Au kilomètre, ils étaient encore cinq ou six... C'est dommage, car on a travaillé toute la journée, on a défendu le maillot, et on a fait ce qu'il fallait pour arriver au sprint. Dans le final, on s'est retrouvé un peu loin avec Kris (Boeckmans). Il m'a remonté dans les 500 derniers mètres, j'ai réussi à revenir vers l'avant en évitant quelques Wilier qui redescendaient, mais quand Mareczko a lancé son sprint, je n'ai pas pu le dépasser".

« ON EST LÀ POUR TRAVAILLER »

Si le train turquoise de Vital Concept n'a pu fonctionner à 100% dans l'emballage final, ce n'est cependant pas un sujet d'inquiétude pour le dauphin de Mareczko sur l'étape du jour. "C'est sur ce genre de courses que l'on travaille le mieux le train, commente-t-il. On n'est aussi que six coureurs, donc c'est compliqué. On en avait deux qui ont roulé toute la journée, avec Quentin (Pacher) qui n'est pas un spécialiste du train puisque c'est plutôt notre puncheur-grimpeur. On est là pour travailler avant tout. C'est sûr que j'aurais préféré gagner, mais ça démarre très bien pour l'équipe, et on a encore de belles choses à faire jusqu'à samedi".

Dès mercredi prochain, Bryan Coquard retrouvera l'Étoile de Bessèges (2.1), course qui lui a souvent souri par le passé. "Il n'y a qu'en 2014 où je suis arrivé à Bessèges en ayant déjà couru, se souvient-il. Ce sera différent, mais j'espère qu'il fera beau aussi ! J'aurai peut-être un peu la pancarte, mais je ne m'occupe pas trop de ça. Je veux d'abord penser à l'étape de demain (vendredi), prendre les courses comme elles arrivent, et on pensera aux courses suivantes le moment venu".