Sanne Cant confirme son statut de numéro 1 mondial dans le cyclo-cross féminin : lauréate de la Coupe du Monde 2017-2018, elle prolonge ce samedi son bail en arc-en-ciel. La Belge de 27 ans a devancé l'Américaine Katherine Compton, et la Néerlandaise Lucinda Brand, ce samedi à Valkenburg. Elle raconte sa course  qu'elle a crue perdue face à Katherine Compton, son adversaire la plus coriace.
 
« TOUTES LES MONTÉES A PIED »

« C'était la course la plus difficile de ma carrière, surtout à cause des ascensions qui devaient s'effectuer à pied. Heureusement, courir, ça m'arrange bien. Je suis assez forte dans cet exercice. Mes jambes sont maintenant explosées. Certains ont comparé Valkenburg au circuit de Namur où je ne me suis jamais imposée. Personnellement, je pense que Namur est très différent. Il faut y grimper 4 à 5 minutes par tour. Les ascensions y sont beaucoup plus longues. Je crois que si je m'améliore en montée, je peux gagner cette manche un jour (ndlr : son meilleur résultat à Namur est 3e en 2010).

« CERTAINE D'AVOIR PERDU »

Dans l'avant-dernier tour, Katherine Compton a creusé un certain écart. A ce moment-là, j'étais presque certaine d'avoir perdu la première place et de devoir me satisfaire d'un accessit. Elle roulait à fond dans la descente. J'étais donc heureuse quand j'ai pu revenir sur elle et quand j'ai pu la distancer ensuite dans la longue descente technique.

« INCROYABLE DE GARDER LE MAILLOT »

Je ne ressens pas exactement les mêmes émotions que l'an dernier. Il y a eu une plus grosse explosion de joie en 2017 au Luxembourg car c'était la première fois que le titre mondial me souriait.
Aujourd'hui, j'ai davantage confiance en mes capacités. Je suis au moins autant heureuse qu'à Belvaux. Cela reste incroyable de garder ce maillot et je ne réalise pas encore. »