Adrien Garel : « Minsk m'a aidé dans les bordures »
Ses larges épaules ont déplacé de l'air et bouffé du vent en tête du peloton de l'Etoile de Bessèges. Pour ses débuts chez les pros, Adrien Garel et son compère Justin Mottier, ont eu du monde sur le porte-bagage. Les deux néo-pros du VC Pays de Loudéac ont tiré des bouts droits en faveur de Bryan Coquard, leur leader de Vital Concept CC. Le vendredi, dans l'étape accidentée autour de Bessèges, il a connu son jour le plus difficile. "Je termine mort cette étape", raconte-t-il à DirectVelo. Mais dès le lendemain, il a tenu sa place dans les coups de bordures. "La Coupe du Monde sur piste à Minsk m'a bien aidé dans les bordures", fait-il remarquer. "Les deux stages avec l'équipe et celui avec l'équipe de France m'ont aussi bien aidé", ajoute-t-il.
Après cette première semaine de course sur route, le coureur de 21 ans est de retour sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines. "Le contre-la-montre du dernier jour aide à récupérer, ce n'est pas une étape de 160 bornes. Dimanche soir, j'étais moins entamé que le vendredi", ressent-il. Ce premier contact avec le niveau professionnel lui a permis de passer des pelotons de 24 coureurs sur piste aux paquets de plus de cent coursiers. "Ça permet de se réhabituer et il y a plein de choses à apprendre. Pour la piste, j'ai pris de la force. Bessèges va me servir pour les Championnats du Monde d'Apeldoorn".
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En effet, Adrien Garel fait partie de la sélection pour les mondiaux hollandais (28 février-4 mars). Le Champion d'Europe du scratch (lire ici) devrait y être aligné dans la poursuite par équipes et le scratch.
A Minsk, pour la Coupe du Monde de janvier, il a pu courir avec son maillot blanc étoilé à ceinture bleue de Champion continental. "J'ai eu beaucoup de plaisir de rouler avec la combinaison. Dommage, je rate le groupe de trois qui sort et je viens mourir tout près d'eux, 4e". Autre regret, il n'a pas trouvé de photo du scratch où on le voit vêtu de son beau maillot distinctif. A Apeldoorn, il aura une nouvelle chance de déclencher les flashs. "Mais les courses en peloton sont toujours aléatoires", tempère-t-il.