Emil Nygaard Vinjebo tient sa victoire de référence ! Après avoir tourné autour pendant de longues années, le coureur du Team ColoQuick a remporté, ce samedi, la 4e étape du Tour du Loir-et-Cher (voir classement). “C’est la première victoire de ma carrière en UCI donc cela signifie beaucoup pour moi”, se félicite-t-il auprès de DirectVelo. “Je ne suis pas un sprinteur normalement mais quand la course a été dure, je tente”, sourit le coureur de 24 ans.

Comme régulièrement depuis plusieurs années sur les routes du Loir-et-Cher, il y avait un fort accent scandinave dans le final, le Danois devançant d’ailleurs sur la ligne d’arrivée ses compatriotes  Asbjorn Kragh Andersen (Team Virtu Cycling) et Chris Anker Sörensen (Riwal Ceramicspeed Cycling Team). “A une trentaine de kilomètres de l’arrivée, j’ai trouvé une ouverture avec quatre autres coureurs. On s’est très bien entendu tous ensemble. Puis dans les deux derniers tours, j’ai décidé de ne plus prendre le moindre relais”, détaille-t-il. “En fait, j’avais mon équipier Jonas Vingegaard, deuxième du général, qui était dans le groupe de contre juste derrière, alors j’avais un alibi pour ne pas collaborer”.
 
A 1 SECONDE DU GRAND BONHEUR

Dans le final, le futur lauréat a vu Chris-Anker Sörensen tenter le coup pour échapper au sprint. “Il a attaqué à 500 mètres de l’arrivée. Josef Cerny a bouché le trou. Puis j’ai lancé le sprint aux 200 mètres… Et j’ai résisté de justesse, pour quelque chose comme cinq centimètres… Sur le coup, je n’étais même pas sûr d’avoir gagné, en fait”, admet-il après coup avec le sourire. Cette victoire signifie donc beaucoup pour celui qui avait marqué d’une croix rouge cette épreuve. “C’était même mon premier gros objectif de la saison”, précise celui qui avait terminé 2e d’étape puis 7e du général sur le dernier Tour de Normandie, déjà en Classe 2.

Mais la semaine du Danois n’est pas terminée, bien au contraire. Au classement général, le voilà deuxième à une seconde d’Asbjorn Kragh Andersen, l’ancien coureur de Delko-Marseille Provence-KTM. “Ce n’est pas fini. On va voir demain (dimanche) si on peut prendre le maillot mais ce sera difficile car ils ont une grosse équipe (le Team Virtu, NDLR). Ce n’est pas impossible”.