C’était chaud et stressant mais Stephan Rabitsch a tenu bon. Alors qu’il a vu son principal rival Niklas Larsen (Team Virtu) revenir dans le même temps que lui grâce à deux sprints bonifications, l’Autrichien a gardé son sang-froid pour réaliser un joli sprint final dans la dernière ligne droite de Charvieu-Chavagneux. Après quatre jours de course intenses, le sociétaire du Team Felbermayr-Simplon Wels remporte le Rhône-Alpes Isère Tour, à la place (voir classements). Stephan Rabitsch partage son bonheur avec DirectVelo.

DirectVelo : Quelle étape ! Tu as dû t’employer jusqu’au bout pour remporter l’épreuve…
Stephan Rabitsch : Oui, c’était vraiment difficile ! Après seulement 20 kilomètres, je me suis retrouvé dans un groupe de favoris devant et je me suis dit : “Fuck ! Ca va être sacrément dur” (rires). Avec la présence de Niklas Larsen devant également, j’ai vite compris que j’allais souffrir et qu’il allait falloir que je sprinte pour les sprints bonifications, alors je me suis préparé pour ça. Il était très fort. Bon, finalement, j’ai pu gagner le général à la place… Je suis super content ! C’est la première victoire de l'équipe cette annnée au général d'une course.

Raconte-nous ce dernier kilomètre : tu t’es focalisé sur Niklas Larsen ?
Totalement ! Je me suis placé dans sa roue avant le sprint. Je me doutais que ce serait très serré mais j’ai réussi à me positionner comme il faut et j’ai pu le passer dans la dernière ligne droite. C’est vraiment génial. Maintenant, on va se tourner sur la Flèche du Sud, À travers les Hauts-de-France… Puis le gros rendez-vous de l’année sera le Tour d’Autriche.

« MA PLUS BELLE VICTOIRE »

Reviendras-tu également sur le Tour de Savoie-Mont Blanc, où tu avais porté le maillot jaune l’an passé ?
Oui, bien sûr. J’y viendrai une nouvelle fois avec des ambitions mais si je tombe encore sur un grimpeur comme Egan Bernal… Ca grimpait un peu trop vite pour moi l’an passé (sourires).

Ce succès sur le Rhône-Alpes Isère Tour, c’est le plus beau moment de ta carrière ?
C’est ma plus belle victoire, oui. J’ai aussi beaucoup apprécié d’avoir porté durant une journée le maillot de meilleur grimpeur sur le Tour des Alpes, récemment, car c’est une course avec de très grands coureurs. J’avais aussi porté le maillot de la montagne sur le Tour d’Autriche pendant sept jours et ça reste un grand souvenir. Mais là, je gagne un classement général après quatre jours de course, alors c’est encore autre chose.