Sofiane Merignat : « J’ai repris confiance en moi »

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Garder confiance et croire en ses chances. Telle est actuellement la devise de Sofiane Merignat en ce printemps 2018. Certes, le grimpeur marseillais attendait mieux de son début de saison, lui qui avait fait le pari de quitter son club régional du VC La Pomme Marseille pour tenter l’aventure au CC Etupes, club qui a eu l’habitude de former beaucoup de grands talents ces dernières saisons. “C’est vraiment un mauvais début de saison pour moi. Pourtant, je m'entraîne bien”, souffle-t-il auprès de DirectVelo. “Il faut que je vois ce qui ne va pas, mais sans trop me prendre la tête. Je veux continuer de prendre les courses comme elles viennent. En gardant toujours le moral, parce que j’aime ce que je fais, tout simplement. Ca ne sert à rien de se mettre de la pression”.

L’Espoir 3, en bon marseillais, espérait “tout casser” en ce début de saison, mais la semaine dernière encore, son meilleur résultat de la saison restait une anecdotique 21e place sur le Tour du Charollais (Elite Nationale). “Si je pouvais gagner tous les week-ends, je le ferais sans hésiter. Mais bon, sur plusieurs courses, je ne me sentais pas bien…”. Pas question pour autant de baisser les bras, bien au contraire. D’autant que le Provençal arrive à une période de l’année qu’il affectionne tout particulièrement. “La saison n’est pas terminée, loin de là”, promet-il.

LE DÉCLIC À SAINT-GIRONS ?

Son retour au premier plan, l’ancien lauréat du Challenge DirectVelo-Juniors l’a peut-être initié le week-end dernier, sur les routes de la Ronde de l’Isard (2.2U). “Je n’avais pas couru depuis trois semaines et j’ai eu du mal à me mettre dedans. On l’a bien vu à travers mes résultats… 32e le premier jour, c’était loin… Mais plus les jours passaient, et mieux j’étais”. Preuve en est : Sofiane Merignat a joué les tous premiers rôles dimanche, à l’occasion de la 4e et dernière étape. 3e ce jour-là, il n’a cependant jamais eu le temps d’espérer jouer la victoire d’étape, avec le numéro en solitaire du Suisse Gino Mäder sur les routes ariégeoises vers Saint-Girons (voir classements). “Je n’ai même pas compris où et quand il est sorti le Suisse…”, s’amuse le Marseillais, qui avait préparé cette Ronde de l’Isard dans les massifs grenoblois. “Je suis sorti avec Pinpin (Aurélien Paret-Peintre) et on a bien travaillé ensemble. Il jouait la victoire finale et j’ai tout fait pour qu’il gagne, mais ça ne l’a pas fait”.

Avec ce résultat sous les couleurs du comité Bourgogne-Franche-Comté, le vainqueur de la Classique des Alpes Juniors en 2015 peut en tout cas envisager l’avenir un peu plus sereinement, lui qui commençait à cogiter. “J’ai repris confiance en moi. Maintenant, on verra bien ce que ça donne sur les prochaines courses, comme le Tour de Savoie-Mont-Blanc”. En attendant, il va s’offrir une parenthèse sans cols dimanche prochain, à l’occasion du Paris-Roubaix Espoirs. “Je vais tout donner pour Alexys (Brunel), qui sera l’un des favoris”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Sofiane MERIGNAT