Kenny Elissonde a tout tenté dans l'ascension finale vers les Monts-d'Olmes, ce samedi sur la 3e étape de la Route d'Occitanie (2.1). Mais le coureur du Team Sky n'a pas pu distancer Alejandro Valverde (Movistar) et Dani Navarro (Cofidis). Il revient sur sa journée pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel sentiment domine après cette étape ?
Kenny Elissonde : C'était sympa ! Quand tu es grimpeur, le combat entre hommes dans un col c'est ce que tu aimes. Alejandro (Valverde) est un champion. Je n'ai pas démérité. Je savais qu'il était plus rapide que moi au sprint alors j'ai attaqué à plusieurs reprises. Mais c'était impossible... J'aurais peut-être pu avoir ma chance si ça avait été plus pentu.

« IL FALLAIT HONORER CETTE CONFIANCE »

L'étape s'est déroulée comme tu l'imaginais ?
Quand j'ai su que Valverde allait être au départ de cette course, je savais que la Movistar allait essayer de contrôler pour lui aujourd'hui (samedi) J'avais envie de jouer la victoire, j'aurais été déçu si une échappée était allée au bout aujourd'hui. Je me sentais bien. Je suis resté concentré après le Tour d'Italie. J'avais à cœur de bien faire ici. Je savais que j'allais avoir ma carte sur cette Route d'Occitanie. Il fallait honorer cette confiance et donner le maximum.

Comment as-tu vécu le final ?
On ne voyait pas grand chose avec le brouillard. Les conditions étaient dantesques mais c'était sympa comme je le disais. Avec la pluie et les attaques, j'avais les jambes dures au moment où je me suis mis en danseuse. J'avais déjà joué ma carte avant de tout façon. Je savais que je jouais battu au sprint.

« TOUT PEUT ENCORE ARRIVER »

Tu n'as donc pas de regret après cette cette étape ?
Quand on ne gagne pas, il y a toujours des regrets. Je suis un peu déçu. Mais j'ai tout tenté. J'ai même essayé de faire la descente... J'ai été battu par plus fort. Après l'arrivée, je suis allé le féliciter. Nous avons joué au chat et à la souris pendant la montée finale. Il y a eu des attaques. Il disait qu'il n'était pas très bien. Finalement, il a gagné.

Il reste une étape sur cette Route d'Occitanie...
Cette dernière étape est dure. Movistar a les moyens de contrôler la course. Mais sur un terrain difficile comme celui qu'on aura ce dimanche, tout peut arriver encore.