Tim Wellens déjoue le bloc Quick-Step
Tim Wellens a déjoué la tactique de Quick-Step Floors ce dimanche à Namur. Le coureur de la Lotto-Soudal a remporté la deuxième étape du Tour de Wallonie en réglant un petit groupe au sprint. "Je savais que tout le monde me regardait. S’imposer lorsqu’il y a beaucoup de pression sur ses épaules est chouette", commente-t-il.
Le puncheur belge a dû essuyer de nombreuses attaques de la part des coureurs de l’équipe Quick-Step Floors, présents à quatre dans le groupe de douze qui s’est disputé la victoire. "Ils m’ont fait mal en attaquant à tour de rôle. Mais j’ai à chaque fois répondu assez vite à ces accélérations." Tim Wellens était également attentif dans les derniers hectomètres, se sachant le plus rapide au sprint. "Je sentais qu’ils voulaient se placer à plusieurs devant moi afin de laisser un petit trou. Mais je ne les ai jamais laissé passer. J’ai ensuite lancé mon sprint directement après le dernier virage."
« JE VOULAIS PARTIR EN SOLITAIRE »
La tactique initiale était pourtant différente. "Dans l’avant-dernière difficulté du jour, j’ai demandé à l’équipe d’emmener un rythme soutenu. Je voulais y tenter une offensive et partir en solitaire." Un plan qui rappelle celui qui a porté ses fruits il y a près de douze mois lors du Grand Prix de Wallonie 2017. "Mais le vent soufflait de face et je n’y suis pas parvenu. J’aurais voulu passer au sommet de la Citadelle en solitaire avant d’entamer la descente technique que j’apprécie", explique-t-il.
Nouveau leader de ce Tour de Wallonie, Tim Wellens ne pense pas la victoire finale déjà acquise. "Le coup double aujourd'hui (dimanche), ce n'est que du bonus. L’étape de ce lundi est très difficile. Quick-Step dispose d’un bloc très fort et sera certainement l’équipe la plus dangereuse pour nous. Mais si les jambes sont toujours aussi bonnes, cela devrait passer. J’aime bien porter le maillot jaune, mais c’est plus chouette lorsque j’ai de l’avance."
Le coureur de la Lotto-Soudal hésitait néanmoins à s’aligner au départ de ce Tour de Wallonie. "Herman Frison m’a dit que même à 80% de mes capacités, j’étais capable de m’imposer. Il avait raison. Disputer le Tour de Wallonie est également un choix qui me parait juste avant de prendre part à la Clasica San Sebastian samedi prochain, même si cette épreuve ne m’a jamais réussi jusqu’à présent."