Valentin Madouas fait partie des six coureurs retenus par le sélectionneur national Pierre-Yves Chatelon pour disputer le prochain Championnat du Monde sur route Espoirs, à Innsbruck, en Autriche (voir ici). Une sélection que le sociétaire de la Groupama-FDJ avait imaginé depuis de longues semaines. “C’était important pour moi d’être présent au Mondial. Je savais que Pierre-Yves comptait sur moi. Il m’avait demandé il y a un bon moment si j’étais motivé. Je l’étais, bien sûr, mais il restait encore à convaincre mon équipe de me libérer pour cette semaine-là. Et ils ont été compréhensifs”, résume le Breton auprès de DirectVelo. L’ancien Champion de France Amateurs l’explique clairement : il n’a “pas beaucoup hésité” au moment de donner son feu vert au sélectionneur. “Je ne pouvais pas dire non. Sur un circuit difficile comme celui-là, qui peut me convenir, c’était ma dernière chance”.

Les 7 et 9 septembre prochains, le coureur de 22 ans participera au Grand Prix de Québec, puis de Montréal. Avant de partir en stage avec l’ensemble du groupe France du 17 au 21 septembre. “J'enchainerai avec l’Eurométropole Tour, puis je partirai directement en Autriche”. Dans un mois jour pour jour, Valentin Madouas participera donc au Mondial Espoirs. Une échéance qui semble déjà très proche pour le puncheur. “Ce n’est pas tout de suite là mais quand même, il faut commencer à y penser fortement”, prévient-il. “Ce sera un circuit difficile alors il faudra être prêt et fort”.

« FAIRE COMME L'ANNÉE DERNIÈRE »

Fort, le néo-pro l’a justement été ce dimanche, à Plouay, lors de la Bretagne Classic. Derrière un groupe de costauds parti très loin de l’arrivée, il est allé chercher une 8e place sur la ligne. Un Top 10 forcément marquant dans une épreuve WorldTour. “J’étais un peu surpris, quand même. Mais je savais que ça tournait bien car j’avais déjà fait un très bon Binck Bank Tour, alors que sur le papier, cette épreuve ne me correspondait pas très bien face à des spécialistes du genre”, se réjouit celui qui a donc fait le plein de confiance ces derniers jours. “Je savais que j’étais en forme mais ces résultats-là me motivent encore plus”.

Au Mondial, Valentin Madouas sera ambitieux, comme l’ensemble du collectif tricolore. “On a envie de faire comme l’année dernière !”, sourit-il en faisant allusion au titre Mondial de Benoît Cosnefroy, à Bergen (Norvège). “Nous aurons une équipe expérimentée, et les jeunes du groupe ont montré de très belles choses récemment. Je sais que tout le monde sera compétitif”.