Fabio Do Rego : « Enfin ! »
Au terme d'une course mouvementée, Fabio Do Rego s'est imposé sur le Mémorial d'Automne de Chasseneuil-Souvenir David-Périllaud, finale de la Coupe de France DN2. Le coureur du CM Aubervilliers 93 devance Ronan Racault (Team Peltrax-CSD) et Jean-Lou Watrelot (Dunkerque Littoral Cyclisme) à l'emballage final (voir classement). Voici la réaction du Francilien, recueillie par DirectVelo.
DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Fabio Do Rego : Enfin je la décroche ! Je n'ai commencé à y penser qu'au dernier tour... Tout s'est bien goupillé aujourd'hui (dimanche). On a longtemps été trois de l'équipe à l'avant, avec Nicolas (Durand) et Mathieu (Demeautis). On a essayé de faire des cassures, et finalement, c'est moi qui me suis retrouvé devant. Pour eux, pour le boulot qu'on avait fait jusque là, je n'avais pas le droit de me louper. C'est une belle victoire en cette fin de saison, je suis très heureux.
Ta dernière victoire remonte à l'an dernier, aux Boucles du Printemps...
Oui, et ma dernière victoire sur une course en ligne remonte à ma première course en 1ère catégorie, à Chateaudun... C'était il y a trois ans ! J'espère que la prochaine ne sera pas dans trois ans (rires) ! Je vais bien savourer celle-ci, et il reste quelques rendez-vous avant la fin de l'année.
Est-ce que cela a joué sur ta façon d'aborder le final ?
Je ne me suis pas posé de questions. J'ai vu que Dunkerque et Peltrax se marquaient. Du coup, j'en ai profité. Je savais que Racault allait vite, et il a lancé aux 500 mètres... J'aime beaucoup les sprints longs, et j'ai vite compris que c'était pour moi. Il m'a fait un gros cadeau en lançant d'aussi loin.
« ÇA POUVAIT TOURNER À TOUT MOMENT »
Te savais-tu l'un des plus rapides ?
Pas forcément. Pour moi, Alexandre Billon était le meilleur sprinteur du groupe. Je lui ai dit dans le final : "C'est normal que tout le monde vienne te chercher, tu es le plus rapide du groupe". Quand le sprint a été lancé, il avait déjà grillé sa carte.
Comment as-tu géré cette course ?
C'est parti d'assez loin, on avait deux coureurs devant. Dans la bosse, j'ai fait le saut pour revenir, et on s'est donc retrouvé à trois dans le groupe d'une vingtaine. Ça se marquait beaucoup, c'était compliqué à gérer. Peltrax, Dinan et Dunkerque se marquaient beaucoup. De notre côté, on voulait vraiment gagner la course plus que prendre des points. Mes coéquipiers ont fait un travail monstrueux aujourd'hui, et je leur dois ma victoire.
L'écart avec le peloton a longtemps été faible, es-tu resté confiant ?
Ça pouvait tourner à tout moment, mais sur ce type de parcours, pour boucher trente secondes, il faut être très costaud. Il y avait de sacrés coursiers devant, et je me doutais que ça ne serait pas facile de revenir de l'arrière. De mon côté, j'avais juste à filtrer les coups.
« À L'AVANT POUR ME FAIRE PLAISIR »
Sentais-tu ce matin que tu pouvais l'emporter ?
Hier, je ne me sentais pas très bien... Mais les sensations du jour J sont rarement les mêmes. On a vu que c'était une course d'attaquants, et on s'est dit qu'il fallait y aller dès le départ. Même si il y avait 170 kilomètres, la course pouvait être pliée au bout de trente. Le but était d'en mettre un maximum devant, et de voir ensuite.
Cette victoire montre également ta forme depuis la fin de l'été...
Oui, j'ai fait 2e à Plouay, 4e du général à Cherbourg... J'avais un peu de regrets sur ces courses là car j'étais vraiment bien. Ces derniers temps, j'étais devant, mais surtout pour me faire plaisir. Au Tour de Moselle, j'étais moins bien... Mais aujourd'hui, c'est un type de course que j'adore.
Comment vois-tu la suite ?
Il reste encore de belles courses, comme Paris-Connerré, où j'aimerais briller. On ne cracherait pas sur une deuxième, voire une troisième victoire avant la fin de saison (rires). L'an prochain, je resterai à Auber. Je m'y sens bien, et tout est fait pour que l'on soit dans les meilleures conditions possibles.
DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Fabio Do Rego : Enfin je la décroche ! Je n'ai commencé à y penser qu'au dernier tour... Tout s'est bien goupillé aujourd'hui (dimanche). On a longtemps été trois de l'équipe à l'avant, avec Nicolas (Durand) et Mathieu (Demeautis). On a essayé de faire des cassures, et finalement, c'est moi qui me suis retrouvé devant. Pour eux, pour le boulot qu'on avait fait jusque là, je n'avais pas le droit de me louper. C'est une belle victoire en cette fin de saison, je suis très heureux.
Ta dernière victoire remonte à l'an dernier, aux Boucles du Printemps...
Oui, et ma dernière victoire sur une course en ligne remonte à ma première course en 1ère catégorie, à Chateaudun... C'était il y a trois ans ! J'espère que la prochaine ne sera pas dans trois ans (rires) ! Je vais bien savourer celle-ci, et il reste quelques rendez-vous avant la fin de l'année.
Est-ce que cela a joué sur ta façon d'aborder le final ?
Je ne me suis pas posé de questions. J'ai vu que Dunkerque et Peltrax se marquaient. Du coup, j'en ai profité. Je savais que Racault allait vite, et il a lancé aux 500 mètres... J'aime beaucoup les sprints longs, et j'ai vite compris que c'était pour moi. Il m'a fait un gros cadeau en lançant d'aussi loin.
« ÇA POUVAIT TOURNER À TOUT MOMENT »
Te savais-tu l'un des plus rapides ?
Pas forcément. Pour moi, Alexandre Billon était le meilleur sprinteur du groupe. Je lui ai dit dans le final : "C'est normal que tout le monde vienne te chercher, tu es le plus rapide du groupe". Quand le sprint a été lancé, il avait déjà grillé sa carte.
Comment as-tu géré cette course ?
C'est parti d'assez loin, on avait deux coureurs devant. Dans la bosse, j'ai fait le saut pour revenir, et on s'est donc retrouvé à trois dans le groupe d'une vingtaine. Ça se marquait beaucoup, c'était compliqué à gérer. Peltrax, Dinan et Dunkerque se marquaient beaucoup. De notre côté, on voulait vraiment gagner la course plus que prendre des points. Mes coéquipiers ont fait un travail monstrueux aujourd'hui, et je leur dois ma victoire.
L'écart avec le peloton a longtemps été faible, es-tu resté confiant ?
Ça pouvait tourner à tout moment, mais sur ce type de parcours, pour boucher trente secondes, il faut être très costaud. Il y avait de sacrés coursiers devant, et je me doutais que ça ne serait pas facile de revenir de l'arrière. De mon côté, j'avais juste à filtrer les coups.
« À L'AVANT POUR ME FAIRE PLAISIR »
Sentais-tu ce matin que tu pouvais l'emporter ?
Hier, je ne me sentais pas très bien... Mais les sensations du jour J sont rarement les mêmes. On a vu que c'était une course d'attaquants, et on s'est dit qu'il fallait y aller dès le départ. Même si il y avait 170 kilomètres, la course pouvait être pliée au bout de trente. Le but était d'en mettre un maximum devant, et de voir ensuite.
Cette victoire montre également ta forme depuis la fin de l'été...
Oui, j'ai fait 2e à Plouay, 4e du général à Cherbourg... J'avais un peu de regrets sur ces courses là car j'étais vraiment bien. Ces derniers temps, j'étais devant, mais surtout pour me faire plaisir. Au Tour de Moselle, j'étais moins bien... Mais aujourd'hui, c'est un type de course que j'adore.
Comment vois-tu la suite ?
Il reste encore de belles courses, comme Paris-Connerré, où j'aimerais briller. On ne cracherait pas sur une deuxième, voire une troisième victoire avant la fin de saison (rires). L'an prochain, je resterai à Auber. Je m'y sens bien, et tout est fait pour que l'on soit dans les meilleures conditions possibles.