Alan Riou de l'autre côté de la barrière
Alan Riou a son carnet de vaccination à jour. Paré contre la fièvre jaune, il est prêt pour débuter la saison à la Tropicale Amissa Bongo au Gabon, le 21 janvier, dans l'équipe menée par André Greipel, le sprinter d'Arkéa-Samsic. Le néo-pro formé au Team Pays de Dinan, maillot jaune du dernier Tour de l'Avenir, n'a pas hésité à quitter la Bretagne pour chercher le soleil pour aller rouler à Nice en fin d'année. Avant ses premiers coups de pédales avec un dossard dans le dos, le Breton fait le point avec DirectVelo.
DirectVelo : Comment s'est passé ton hiver ?
Alan Riou : On s'est retrouvé pour un stage de cohésion en novembre, c'était ma reprise sur un vélo de route. Jusque là, j'avais pratiqué le VTT et d'autres sports comme la course à pieds, la natation. Après le stage de Calpe de 10 jours, j'ai enchaîné avec un stage personnel en famille à Nice pendant une semaine. Et depuis que je suis revenu en Bretagne, la température est bonne pour rouler. Pour l'instant, l'hiver se passe correctement.
As-tu des courses de Classe 2 à ton programme pour ta première année ?
Je devrais disputer le Tour de Bretagne. Je le fais depuis deux ans, c'est une course que j'aime bien. Et ensuite une ou deux autres courses en Classe 2.
Comment se comportent les équipes amateurs vis à vis des Conti Pro dans ces courses ?
J'ai pu observer au Tour de Bretagne qu'en tant qu'amateurs nous courions sur eux. J'étais plus libre que ces équipes pour m'échapper. Là, les rôles seront inversés. Je vais voir comment on court en étant plus surveillé et plus attendu, ce qui est normal.
L’ÉQUIPE DE FRANCE SI LES DATES SONT BIEN PLACÉES
Est-ce que tu espères des sélections en équipe de France Espoirs ?
J'ai déjà reçu le pré-programme de l'équipe de France. Il faudra voir si c'est possible de placer ces courses dans mon calendrier. Si c'est possible, pourquoi pas surtout que l'équipe Arkéa-Samsic est d'accord mais il faut que ça soit bien placé dans la saison. Mais il n'y en a pas tant que ça, d'après ce que j'ai vu.
En quoi tes saisons à Dinan et tes sélections en Equipe de France t'ont formé pour cette première saison pro ?
Dans ma dernière année, j'ai été confronté à plusieurs situations de courses différentes, notamment pour gagner. Chez les pros, si on est dans une échappée qui va au bout, ça peut être bien d'avoir cette expérience là. En Equipe de France, j'ai pu côtoyer des coureurs que je vais retrouver chez les pros. Il faut garder cette expérience mais aussi remettre les compteurs à zéro.
Quel va être ton programme en début de saison ?
Je débute au Tour du Gabon (21-27 janvier), après j'ai deux semaines et demi de récup avant de reprendre au Tour La Provence. Ce qui est différent de chez les Amateurs c'est l'alternance entre un bon bloc de courses et une bonne coupure. Démarrer la saison plus tôt augmente encore un peu plus les charges de travail qui sont déjà plus importantes avec le passage chez les pros. C'est aussi pour ça qu'il faut bien récupérer.