Jérémy Bellicaud : « Astana ne contrôle pas réellement »

Crédit photo Www.tourdurwanda.rw

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Jérémy Bellicaud a joué la victoire, ce jeudi, sur la 5e étape du Tour du Rwanda (2.1). "Je ne peux pas avoir de regret au vu de la configuration de la course", assure le coureur classé 5e de cette étape disputée sur une distance de 138,7 km, entre Rubavu et Karongi (voir le classement).

30 DERNIERS KILOMÈTRES EN DESCENTE


L'échappée, composée de onze éléments, a vu le jour dès le début de course. "Nous commencions par une bosse de sept kilomètres, avec un faible pourcentage. Je pensais bien qu'une échappée pouvait aller au bout en partant très tôt dans l'étape. Et ça s'est passé ainsi", rapporte le coureur de l'Equipe de France Espoirs.

Au sein de l'échappée, il s'est retrouvé en compagnie de son compatriote Adrien Guillonnet (Interpro Cycling Academy), Biniam Hailu (Érythrée), vainqueur d'étape sur la Tropicale Amissa Bongo, Joseph Areruya (Delko Marseille Provence), deux coureurs de l’Equipe nationale du Rwanda (Moise Mughisa et Valens Ndayisenga) ou encore trois hommes de la formation rwandaise Benediction Excel Energy (Didier Munyaneza, Eric Manizabayo et Patrick Byukusenge). "Les 30 dernières bornes étaient en descente, rapporte le grimpeur. C'était assez compliqué de manœuvrer pour la victoire avec le surnombre des Rwandais. Nous sommes arrivés à huit. Les trois dernières bornes descendaient vraiment. Ça a lancé de loin". Et l’Érythréen Biniam Hailu, 18 ans, s'est offert un nouveau succès important.

RESTER DANS LE TOP 10

Devancé au sprint, Jérémy Bellicaud est tout de même satisfait de sa journée. Son échappée lui a permis de retrouver « sa » neuvième place au général, perdue la veille. "Hier (mercredi), c'était frustrant parce que nous avions calé notre course sur celle des leaders au classement général et sur celle des prétendants au classement des jeunes, reconnaît-il. Mais un gros coup est sorti et a pris plus de 4'. Ça a fait revenir des gars qui étaient loin dans le Top 10 ".

Le coureur licencié au CC Etupes trouve "assez bizarre" le déroulement des étapes. "En fait, Astana, l’équipe du leader (Merhawi Kudus), ne contrôle pas réellement la course". D'ici l'arrivée finale, dimanche à Kigali, le Charentais s'est fixé un objectif : rester dans le Top 10 du général.

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