Audrey Cordon-Ragot a encore de la marge

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Lauréate du Drentse Acht van Westerveld mi-mars, Audrey Cordon-Ragot a sans doute passé un cap psychologique important grâce à ce succès. Quelques jours après l’avoir emporté, la Bretonne avouait d’ailleurs avoir longtemps été dans l’attente de ce déclic (lire sa réaction d’après-course). “Je n’avais plus gagné à ce niveau depuis Cholet-Pays de la Loire”, se souvenait-elle également, alors qu’elle n’avait même jamais remporté une épreuve de cette catégorie hors du sol français. Depuis ce séjour aux Pays-Bas, l’athlète de 29 ans a disputé le Trophée Alfredo Binda, en Italie. Une course dont elle n’a pas vu le bout, pour la première fois de la saison. En panne de sensations, elle a en effet été contrainte à l’abandon. “C’est une chose que je déteste plus que tout, mais je n’ai jamais trouvé le rythme”, admettait-elle après coup. Ce mercredi, elle était de sortie A travers les Flandres, en préparation du Tour des Flandres. 

Depuis le début de saison, sa première sous les couleurs de la Trek-Segafredo, Audrey Cordon-Ragot semble s’être fait une place de choix au sein de ce collectif. Déjà présente, en second rideau, dès le Samyn ou les Strade Bianche, imagine-t-elle pouvoir tenir le rythme tout au long du printemps ? “Je commence à avoir pas mal d’expérience et j’ai quand même connu un peu tous les types de situations, désormais. Je sais comment gérer mes pics de forme”, explique-t-elle pour DirectVelo.

DES RÉFÉRENCES ENCOURAGEANTES

La quadruple Championne de France du chrono garde notamment en tête sa saison 2017, lors de laquelle elle avait terminé dans le Top 20 de chacune des trois Ardennaises. Elle reste d’ailleurs sur une 6e place lors de la dernière édition de l’Amstel Gold Race. Et se sent en confiance avant l’édition à venir. “J’ai bossé pour être bien dans la durée. Je pense monter en puissance dans les prochaines semaines, j’ai encore une marge”.

Audrey Cordon-Ragot sait comment arriver dans une condition optimale sur les Classiques du mois d’avril. “Par rapport à ma victoire aux Pays-Bas, je dois perdre encore un poil de poids pour vraiment bien passer les bosses un peu plus longues”, expliquait-elle fin mars. Avant ça, elle se frottera donc très prochainement au Tour des Flandres, la course de ses rêves (lire ici). Le meilleur est peut-être à venir.  

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