Paris-Mantes-en-Yvelines : Les réactions
Aurélien Le Lay (Côtes d'Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) a remporté, ce dimanche, Paris-Mantes-en-Yvelines, deuxième manche de la Coupe de France DN1 disputée sur une distance de 172,9 kilomètres. Il a devancé Ronan Racault (Team Pro Immo Nicolas Roux) et Adria Moreno Sala (AVC Aix-en-Provence, voir classement). Aurélien Le Lay succède au Belge Gianni Marchand (Cibel), lauréat de l'édition 2018 en Classe 1.2. Aller à la réaction de : « J'ai passé toute la journée devant avec de bons coureurs. La dernière partie était très dure avec de nombreuses bosses. J'ai compris que le peloton ne rentrerait pas car presque toutes les équipes étaient représentées à l'avant. Les jambes étaient bonnes. J'ai attaqué dans la dernière grande bosse avec Aurélien Le Lay. Malheureusement les deux premiers me débordent dans les derniers mètres. Même si j'ai déjà gagné des petites courses en Espagne, mes objectifs arriveront à partir du mois de juin ». « On est sorti en contre la première fois que l’on passait à Chaussy. Il y a eu un forcing de fait dans la bosse et ça a bien fatigué les organismes. J’en ai profité et on est donc sorti à six. On ne s’est pas regardé. De toute façon, il n’y avait pas le choix. On savait qu’il fallait donner le maximum pour revenir le plus rapidement possible sur la tête de course. On a réussi, puis dans les vingt derniers kilomètres, on s’est fait la guerre. Forcément, sur le coup, quand on est rentré ça s’est regardé un petit peu. Ils étaient déjà devant depuis un bon bout de temps. Mais il fallait reprendre de l’avance sur le peloton alors tout le monde a joué le jeu. « Il fallait essayer d’être devant, et de prendre les coups avant les grimpeurs, pour pouvoir prendre de l’avance. Sur Paris-Mantes, il y a souvent de gros groupes qui partent et qui vont au bout. Personnellement, j’avais pour consigne d’anticiper. Au final, un groupe de six est rentré sur nous. Ce n’était pas mal, avec beaucoup d’équipes représentées. On essayait de gérer dans les bosses et de rouler à bloc sur le plat. « J'ai créé le coup dans le bas d'une descente. J’ai vu une ouverture et j'ai attaqué. Nous étions d'abord trois. Nous avons attendu un peu et c'est rentré petit à petit. Une fois que nous avons eu deux minutes, on s'est bien organisé pour aller le plus loin possible. Je suis content car ça faisait un bon mois que j'étais collé dans les courses. Passer une journée à l'avant ça fait plaisir. Un moment donné Pascal Carlot m'a demandé de faire les grimpeurs pour essayer d'aller prendre les 5 points car on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans le final. Je n'avais pas fait les deux premiers classements car je ne voulais pas faire trop d'efforts. J'en ai gagné un mais ensuite, j'étais trop limite pour disputer les suivants. Je veux continuer de me faire plaisir et d'aider l'équipe dans mes prochaines courses la Gainsbarre-Gislard et le Tour de Saône-et-Loire ».
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.Réactions
Le peloton était juste derrière nous alors on a vraiment fait les quinze derniers kilomètres à bloc. On n’avait plus le choix. Personne n’a fait semblant. À l’arrivée, j’avais peut-être un peu trop d’envie. J’ai payé mes efforts. J’aurais bien aimé la gagner, mais ça ne sera pas pour tout de suite. Maintenant, je vais me concentrer sur le Tour du Loir-et-Cher ».
À la fin, ça s’est fait à la pédale. J’ai essayé d’anticiper en partant tout seul, mais je me suis fait reprendre dans le pétard à dix kilomètres de l’arrivée. En haut, je me suis retrouvé dans un groupe de quatre. On est rentrés sur les deux qui étaient ressortis, à quatre bornes de la ligne. On s’est rendu compte que le peloton était juste derrière. On a essayé de rouler sans arrières-pensées. Je savais que l’on n’avait pas assez de marge sur le peloton pour essayer de jouer. Il fallait éviter que ça arrive au sprint. Faire 6e, pour le club, je pense que ce n’est déjà pas mal. Il y aura d’autres opportunités pour essayer d’obtenir un meilleur résultat. C’est un résultat qui confirme ma forme du Tour de Normandie, même si je n’avais pas pu totalement m’exprimer là-bas à cause d’une chute le deuxième jour. Ça restera une bonne journée. En tout cas, heureusement que je ne suis pas un matinal (rires) ! ».