Jérôme Baugnies : « Le meilleur reste à venir »
Ce dimanche, au Grand Prix Criquielion (1.2), l'équipe Wanty-Gobert était attendue sur ses terres. Elle est passée à côté de sa course, son directeur sportif Sébastien Demarbaix jugeant même la prestation "catastrophique" (lire ici). Jérôme Baugnies, un des deux seuls coureurs de la formation wallonne à avoir terminé (avec Alfdan De Decker), reconnaît que lui et ses coéquipiers ont roulé "à l'envers. Un groupe de 20 coureurs s'est échappé et n'ayant personne dedans, nous avons dû rouler derrière" déclare-t-il à DirectVelo. "Je pensais la course perdue, mais c'est finalement revenu sur la fin. Dans la dernière ascension du Denderoordberg, j'ai tenté d'éviter un sprint massif. Malheureusement, j'ai été revu à environ deux kilomètres de l'arrivée..." peste le coureur flamand.
UNE SITUATION DIFFICILE
L'équipe Continental Pro, invitée pour la 3eme année consécutive sur le Tour de France, n'a donc pas été à la fête dans cette course de Classe 2. Jérôme Baugnies reste tout de même confiant pour la suite : "Il ne faut pas comparer le GP Criquielion aux plus grosses courses... Nous étions dans un scénario de course compliqué, c'est vrai".
LE MEILLEUR POUR LA SUITE
Malgré une période de classiques elle aussi assez décevante pour l'équipe en général, le triple vainqueur de la Course aux Raisins estime que les meilleurs moments sont à venir : "La période importante arrive seulement, avec les deux prochaines manches de Coupe de Belgique (le GP Marcel Kint et le Circuit de Wallonie), le Tour de Luxembourg, le Tour de Belgique, ... Ces épreuves seront très importantes pour aller y chercher des points UCI" rappelle le vainqueur du GP Zottegem 2018. "Nous allons tout tenter pour la victoire. Deux succès seraient déjà bien, selon moi. Me concernant, je me suis rassuré aujourd'hui (dimanche, ndlr) au niveau de mes sensations. Nous verrons fin juin où nous en serons..." conclut le puncheur de 32 ans.