Nicolas Debeaumarché à la régulière

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

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Pas de petits arrangements entre Nicolas Debeaumarché et Antoine Bravard. Arrivés ensemble pour le titre de Champion de Bougogne-Franche Comté, les deux sociétaires du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com n'ont pas franchi la ligne d'arrivée main dans la main. C'est au terme d'un sprint à deux que Nicolas Debeaumarché a glané la troisième victoire de sa saison. ''On l'a fait à la régulière. On a décidé de faire le sprint pour le spectacle et le public. C'est mieux comme ça'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

UNE GUERRE DES NERFS

Au terme d'une longue partie d'échecs, les Dijonnais sont parvenus à mater les Erbatons. Avec huit coureurs dans le Top 10 (voir classement), ils ont réussi à imposer leur suprématie. Pourtant, les Franc-Comtois leur ont donné du fil à retordre. Beaucoup de fil à retordre. ''C'était stratégique. Il ne fallait jamais qu'un mec d'Etupes sorte sans nous. Il fallait les surveiller. Jérémy (Cabot) avait toujours Fabien Canal sur le dos. Toute la course, il était dans sa roue. Il était surveillé par tout le monde. C'était une guerre des nerfs avec le CC Etupes. On a réussi à avoir le dessus et tant mieux pour nous''. Grâce à ce marquage, Nicolas Debeaumarché a réussi à prendre la poudre d'escampette dans le final. ''On en profite, nous, qui sommes moins surveillés. Si Jérémy (Cabot) doit se faire enterrer pour nous aider, il le fait''.

MAILLOT BLANC

Le coureur de 20 ans va troquer son habituel maillot noir pour du blanc. ''Je vais avoir un maillot distinctif. Le club nous fait un maillot blanc. On aime bien ça'', apprécie-t-il. Pour Nicolas Debeaumarché, l'objectif est accompli. ''C'est toujours sympa d'avoir ce titre. C'est quelque chose qui est important pour le club. Ça fait plaisir de gagner cette course, surtout que l'on fait le doublé''. Lauréat de la dernière étape du Tour du Loir-et-Cher (2.2), l'Espoir 3 a tiré de précieux enseignements de sa plus belle victoire. ''J'ai pris confiance en moi sur certains points. J'ai compris que le vélo, ce n'était pas que physique. C'est aussi un jeu d'échecs où il faut saisir toutes les opportunités qui se présentaient à nous''. C'est précisément ce qu'il a fait sur le circuit de Jussey, en Haute-Saône.

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