Maxime Chevalier : « Je sens que je suis au top »
Maxime Chevalier est en pleine bourre. Récent lauréat de la dernière étape du Tour du Piémont Pyrénéen (Elite Nationale), le sociétaire du VC Pays de Loudéac n’est pas passé loin d’une victoire de prestige, ce mercredi, sur la première étape en ligne du Tour du Val d’Aoste (voir classement). Présent sur place à l’arrivée, DirectVelo a recueilli la première réaction du coureur français.
DirectVelo : Tu viens de passer à côté d’un très gros coup !
Maxime Chevalier : Oui, c’est sûr… J’étais persuadé qu’il fallait virer en deuxième position dans le virage aux 200 mètres, et c’est ce que j’ai fait. Quand il a lancé son sprint, j’étais dans la roue de Schelling. J’ai essayé de le déborder mais il était vraiment costaud.
« BATTU PAR PLUS FORT »
Que ressens-tu, quelques instants après l’arrivée ?
Il y a forcément un peu de déception. C’était la première fois que je jouais la gagne sur une Classe 2. Je n’étais pas loin d’un gros coup, mais Schelling était vraiment un ton au-dessus aujourd’hui (mercredi). Il est rentré très fort de l’arrière, c’est la course. Je suis battu par plus fort.
Peux-tu nous synthétiser ce qu’il s’est passé durant cette étape montagneuse ?
Une première échappée est partie, et je n’avais pas forcément pour consigne de la prendre. Mais j’ai fait le Tour du Piémont Pyrénéen la semaine dernière et sur la 3e étape, Mauri Vansevenant était sorti de la même façon qu’ici, en facteur… Avant de gagner l’étape. Je m’étais fait avoir et je ne voulais pas louper le coche une nouvelle fois, alors j’y suis allé. On s’est retrouvé à quatre-cinq en contre, et on est rentré sur l’échappée un peu plus loin. On a fait un bon petit bout de chemin à une quinzaine. On a passé les Saisies comme ça puis on a accéléré pour se retrouver à trois, avec Mauri et Ide Schelling. On est allé au bout ensemble comme ça. Dans la dernière descente, à cinq kilomètres de l’arrivée, je me suis retrouvé tout seul, comme au Piémont, mais Schelling est rentré.
« IL VA FALLOIR S’ACCROCHER »
Après avoir escaladé les cols pyrénéens, c’est cette fois-ci dans les Alpes que tu sembles te régaler...
Franchement, j’ai passé une superbe journée. L’année dernière, j’avais pris 35 minutes sur la première étape, à la limite de ne pas rentrer dans les délais (sourires). Cette fois, je sens que je suis au top. On a fait un stage en montagne avec Loudéac avant de venir ici, et je sens que les sensations ne sont pas mal. J’avais déjà fait un bon prologue. J’avais quelques petites bases puisque j’ai fait de la poursuite plus jeune. Pour l’instant, ça commence bien.
Comment imagines-tu la suite ?
Il va falloir s’accrocher et tout donner. Faire un podium au général sur ce genre de courses, ce serait quelque chose d’énorme. En ce moment, je cours libéré, la tête vide et à fond.