Présent au Tour de Wallonie, Steff Cras a donc entamé sa préparation pour le Tour d'Espagne, son premier Grand Tour. "Je n'étais pas prévu pour les cinq jours en Wallonie mais bon, je vais m'en servir comme base d'entrainement et puis, si je me sens bien, je tenterai bien un coup lors des trois derniers jours", avertit-il. Au Tour d'Espagne, le sociétaire de Katusha-Alpecin essaiera de gommer ses mésaventures du début de saison. "J'ai connu beaucoup de misère. Je ne sais pas comment l'expliquer. J'ai lourdement chuté au Tour du Pays Basque à cause d'un autre coureur. Je suis revenu trop tôt à la compétition. Je suis encore tombé à la Flèche Wallonne. Au Tour de Californie, je me retrouve de nouveau au sol et au Dauphiné, j'étais malade", énumére-t-il à DirectVelo.

Avant de participer à cette 40e édition de la course wallonne, le sportif de 23 ans est passé par Tokyo pour le rendez-vous pré-olympique (épreuve UCI 1.2 qui a vu la victoire de l'Italien Diego Ulissi, voir le classement). "C'était difficile avec l'humidité. Je ne pense pas qu'on puisse comparer avec ce qui va se passer l'an prochain. Au test-event, cela a roulé comme une kermesse. Le groupe est parti et c'était fini. Aux Jeux Olympiques, il y aura davantage de contrôle des grosses nations. Néanmoins, le Mikuni Pass fera la différence. J'étais content de pouvoir participer à cette course. J'ai pu voir le parcours. Qui sait, cela peut servir pour l'année prochaine".

AVENIR  ASSURÉ

Au Tour d'Espagne, le onzième du Tour d'Oman tentera de se mettre en évidence car le Campinois arrive en fin de contrat, même si le sportif ne se fait pas de soucis pour son avenir. "Il y a des options pour l'an prochain. J'ai déjà une offre concrète de la part d'une équipe WorldTour. Je n'ai pas à m'en faire pour mon futur".

Cette remarque ne vaut pas pour le reste de l'équipe dont l'équilibre est perturbé par les rumeurs insistantes de départ du sponsor Katusha à la fin de la saison. "Nous n'avons reçu aucun message de la part de la direction, mais ce n'est pas chouette de lire ce genre d'information dans les journaux. Nous sentons qu'il se passe quelque chose. Pour moi, cela ne change rien. Je suis quand même en fin de contrat mais pour ceux qui ont normalement un contrat en 2020, cela doit être plus tendu", conclut-il.