Tour du Poitou-Charentes - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Christophe Laporte (Cofidis) a remporté, ce mardi, la première étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine (2.1), disputée entre Niort (Deux-Sèvres) et Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) sur une distance de 188,9 kilomètres. Il a devancé Matteo Malucelli (Caja Rural-Seguros RGA) et Lorrenzo Manzin (Vital Concept-B&B Hôtels). Christophe Laporte s'empare par la même occasion du premier maillot blanc de leader de cette 33e édition.
Retrouvez ci-dessous les autres réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.


Portrait de Matteo MALUCELLI

2e

« Le final étant un peu fou, avec beaucoup de courbes. Mais ça s'est bien passé, je n'ai pas été pris dans la chute. Je suis satisfait du résultat, même si je ne passe pas loin de la victoire encore une fois. Au dernier virage, à 150 mètres de la ligne, j'étais en cinquième position. Le sprint a été rapide et assez difficile. Il y a des hommes forts et Laporte était au-dessus.

Demain est un autre jour, il y a encore une chance sur la 2e étape. L'an dernier, j'avais bien performé sur l'épreuve (deux 2e et deux 3e places, NDLR). J'espère faire aussi bien cette année, et même encore mieux. Le résultat du jour est encourageant. La forme était déjà là sur le Tour du Portugal au début du mois. La victoire me manque encore cette saison, et je passe à nouveau tout près. Mais je pense que c'est possible de débloquer mon compteur avant la fin de semaine. »

Portrait de Lorrenzo MANZIN

3e

« Il fallait être bien placé dans le final. Je n’avais pas fait de sprint massif depuis longtemps, alors il me manquait un peu de punch à la fin. Mais c’est encourageant pour la suite. Je sors d’un Tour du Limousin très difficile. J’étais malade juste avant, mais les sensations commencent à revenir. Il y aura encore des occasions d’ici la fin de la semaine. Il faudra essayer de prendre étape par étape, pour aller chercher la victoire. C’était un peu dangereux quand même, avec les pavés. Il fallait être un équilibriste, mais c’est la course. »

Portrait de Pierre BARBIER

4e

« Je n’aurais peut-être pas pu gagner mais j’aurais pu faire 2e, c’est sûr. J’allais faire 2 et le mec de Caja Rural (Matteo Malucelli) est venu me mettre un gros coup devant… Il y avait des îlots, des dos d’ânes, des virages… C’était pour les kamikazes. Mais on le savait. J’ai été très bien placé par Pierre Idjouadiene. Il a fait un très gros boulot. On remettra ça demain (mercredi). Il y a une gagne à aller chercher, j’espère ne pas repartir sans. »

Portrait de Bram WELTEN

5e

« Je sors du Tour du Portugal, qui n'était pas trop pour les sprinteurs. La semaine dernière, j'ai fait le GP de Zottegem et la Veenendaal - Veenendaal Classic. Je suis tombé sur les deux épreuves, mais j'avais de bonnes jambes. Aujourd'hui, le final était très très dangereux. C'est tombé juste devant moi, à 700 mètres de l'arrivée il me semble. J'ai perdu quelques longueurs sur les 6-7 premiers, et j'ai dû faire un effort pour revenir.

J'ai fait un bon sprint, mais je pense quand même que j'aurais fait mieux sans cette chute. Je fais malgré tout encore une belle place, mais la victoire me fuit toujours cette année. Je suis régulier mais ça ne me suffit pas, et il y aura encore des possibilités dans les prochains jours. »

Portrait de Marco MINNAARD

Echappé et meilleur grimpeur

« Nous n'étions que trois devant, et en plus, on avait le vent de face. Dans ces conditions, c'est quasi impossible d'espérer aller au bout. Quand les grandes équipes de sprinteurs se mettent au travail, l'écart tombe très vite. On a essayé, en donnant tout ce que nous pouvions. Avant l'étape, on s'était dit que cette étape était une belle opportunité pour moi de prendre le maillot de la montagne. Il n'y a pas beaucoup de grimpeurs ici et surtout, ça se fait en étant dans l'échappée.

L'objectif principal sera de faire la course lors du reste de la semaine. Nous n'avons personne pour vraiment jouer le général, car ça se fait très souvent lors du contre-la-montre. Nous avons trois sprinteurs ici avec De Decker, Pasqualon et Vallée. Ils essaieront de jouer la victoire d'étape dans les prochains jours. C'est difficile de se dire que c'est possible mais d'un autre côté, j'ai la liberté de courir devant et ça reste plaisant. J'ai envie de profiter.

Je vais m'arrêter à la fin de la saison. C'est pour ça que le fait de jouer un rôle dans une course comme celle-ci, et porter un maillot distinctif, est plaisant. Je prends au jour le jour, en essayant de profiter le plus possible. »

Portrait de Garikoitz BRAVO OIARBIDE

Echappé

« Sur ce genre d'étape, on sait qu'il est pratiquement impossible d'aller au bout en échappée. À trois, tu ne peux pas espérer grand-chose. C'est super difficile. C'est pratiquement tout plat, il y a très peu de dénivelé, et le peloton peut jouer avec nous. Onze minutes, c'est beaucoup, mais ici, ça ne compte pas trop. Il nous a manqué une dizaine de kilomètres mais bon, le principal était de se montrer à l'avant et de faire la course.

C'est toujours bon pour l'équipe d'être devant et de recevoir un prix au podium protocolaire. Pour le chrono, il faut avouer que nous n'aurons pas forcément un spécialiste. On va continuer à courir devant et il y aura peut-être des opportunités au sprint aussi. Sur cette étape, malheureusement, on a été embêté par une chute dans le final, mais Dani (José-Daniel Viejo) retentera dans les prochains jours.

La dernière étape sera la plus intéressante pour nous. Ce sera un peu plus dur que les autres. Ce ne sera pas de la montagne non plus, mais c'est déjà ça ! »

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Pierre BARBIER
Portrait de Garikoitz BRAVO OIARBIDE
Portrait de Matteo MALUCELLI
Portrait de Lorrenzo MANZIN
Portrait de Marco MINNAARD
Portrait de Bram WELTEN