Adria Moreno ne portera plus le maillot de l’AVC Aix-en-Provence en 2020 mais il sera toujours présent dans le peloton amateur français. Et pour cause : l’Espagnol a décidé de rejoindre le VC Villefranche Beaujolais, le club lauréat de la Coupe de France DN1 cette saison. “J’avais besoin de ça pour me rebooster. Je suis un coureur qui marche beaucoup au mental et je sais que je ne dois pas rentrer dans une routine sinon, je peux finir par m’endormir. Le projet avec Villefranche m’a vite intéressé. C’est motivant de découvrir une nouvelle équipe française”, résume celui qui tient à préciser qu’il a beaucoup apprécié tous les moments passés sous le maillot du club provençal. “Je garderai de très bons souvenirs avec Jean-Michel (Bourgouin) et l’ensemble de l’AVC Aix-en-Provence. C’est comme une seconde famille pour moi. J’ai vraiment profité des deux saisons passées là-bas. J’avais juste besoin d’un nouveau défi”, insiste-t-il.

Toujours désireux de rejoindre le monde professionnel, le garçon a bien conscience qu’il lui sera de plus en plus difficile de parvenir à ses fins. Pas de quoi le décourager pour autant. “J’ai fait une bonne année 2019 malgré des problèmes physiques et des chutes qui m’ont parfois freiné. Je sens que j’ai encore progressé par rapport à l’an passé. Quand je suis au top de ma forme, je me sens plus fort. C’est d’ailleurs ce qui me motive à continuer et à voir jusqu’où je peux encore aller car je suis toujours en phase ascendante”.

« DES SIMILITUDES ET DES NOUVEAUTÉS »

Surtout, Adria Moreno promet ne pas voir le temps passer, malgré ses 28 printemps. “Je suis encore jeune ! En tout cas, je me considère comme jeune. Alors bien sûr, je ne vais pas rester dans le peloton amateur français éternellement, mais j’ai encore le temps de me faire plaisir et de tenter ma chance une nouvelle fois. C’est ce dont j’ai envie”.

Pour cette nouvelle expérience, le 24e du Challenge BBB-DirectVelo 2019 imagine-t-il de gros changements à son calendrier ? “Je n’ai pas encore analysé tout ça en détails mais j’imagine qu’il y aura à la fois des similitudes et des nouveautés. Dans tous les cas, les manches de Coupe de France et les épreuves UCI resteront ma priorité”. Sans oublier qu’il n’y aura plus que quatre manches de Coupe de France l’an prochain. “C’est dommage car ce sont des courses toujours palpitantes”, conclut-il.