Tristan Delacroix : « Ça me tenait à coeur »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Tristan Delacroix est venu ce mardi en voisin à Tourtour. Il habite à une heure, en vélo, du lieu d'arrivée de la troisième épreuve des Boucles du Haut-Var. "Ce sont mes routes d'entraînement. Ça me tenait à coeur d'être devant et de faire la bagarre", déclare au micro de DirectVelo celui qui a fini 31e ce mardi (voir classement).

Le sociétaire du Team Cycliste Azuréen, licencié au VS Hyérois, fait partie intégrante de l'organisation. "J'ai fait les dossiers pour les préfectures. Je m'occupe des tâches de secrétariat et de l'encadrement des jeunes". Le coureur de 25 ans connaissait donc sur le bout des doigts le parcours. "J'avais dit à l'équipe qu'il y avait de grosses chances que ça bordure après la montée de Sainte-Croix". Les coureurs du VC Villefranche Beaujolais, qui ont lancé une bordure, lui ont donné raison. Piégée, son équipe a pu revenir aux avant-postes. Lui est allé plusieurs fois dans des coups avec ses coéquipiers Jean Goubert et Nicolas Thomas. "On était à trois à faire la bagarre. On a fait une belle course. On n'est pas récompensé par une victoire ou un podium. Mais on n'a pas à rougir de ce qu'on a fait", estime celui qui a récupéré le maillot des sprints intermédiaires. "Ramener quelque chose à la maison à la fin des quatre jours est vraiment important. Avec ce maillot, c'est déjà fait."

« MA COURSE LOCALE »

Il pourra ainsi courir l'esprit tranquille ce mercredi sur la dernière épreuve des Boucles du Haut-Var, entre Moissac et Montmeyan. "Le vent devrait être encore plus fort que ce mardi même si on sera plus souvent à l'abri. Ce sont des routes casse-pattes qui sont très granuleuses. Les hommes costauds vont être une nouvelle fois devant. L'arrivée est difficile, avec une épingle à 200-300 mètres", décrit-il.

Pour sa quatrième année au sein du Team Cycliste Azuréen, il veut remporter de nouveau une Élite Nationale comme il l'avait fait l'an passé sur une étape du Tour Nivernais Morvan. "C'est le minimum", glisse celui qui veut également se montrer la Coupe de France N2. "Le fil conducteur est la Coupe de France. On s'est fait recaler à la N1. On a coeur de montrer qu'on fait partie des meilleures N2. Gagner, c'est une chose, mais on veut être devant et marquer les esprits."

En ce début de saison, le 5e de la Ronde du Pays Basque est déjà dans une forme qu'il juge "assez correcte". "J'arrive à faire des places au métier et à lisser mes efforts par rapport à avant où j'étais plus fou-fou. Je connais beaucoup de courses, j'en ai fait un grand nombre au calendrier", conclut-il.



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