Guillaume Souyris : « Le genre de métier que je veux faire »
L'ancien coureur Guillaume Souyris a retrouvé les pelotons cette année, en tant que directeur sportif de l’Occitane Cyclisme Formation. "Le premier challenge est réussi en accédant à la N1, le deuxième c’était le recrutement, et je crois qu’il vaut le coup", se réjouit-il auprès de DirectVelo. Avec la signature de Corentin Navarro, Nathan Vandepitte ou encore Arthur Troy, Souyris se satisfait d’une belle première partie de saison. "Il y a des victoires, des podiums, donc c’est très satisfaisant". Une réussite qu’il doit aussi à Kevin Besson, son leader. "J’ai la chance de m’appuyer beaucoup sur lui. Il a l’expérience et je n’ai pas la science infuse, donc il y a besoin de s’appuyer sur les coureurs".
Cette histoire entre les deux hommes explique aujourd’hui la collaboration entre Guillaume Souyris et l’Occitane CF. "J’ai fait une pige avec l’équipe aux 4 jours des As. Avec des coureurs comme Besson et Lavigne. Et puis on a discuté avec Kevin (Besson), et c’est de là qu’il m’a décidé à rejoindre l’équipe pour remplacer Marius Cordier", se rappelle-t-il. Une vocation pour lui qui voulait évoluer dans le monde du cyclisme depuis petit. "C’est le genre de métier que je veux faire, j’apprécie cette profession même si ce n’est pas une fin en soi".
SUR LES GRANDS TOURS AVEC STUART O'GRADY
Et son expérience du cyclisme au travers de son parcours lui profite aujourd’hui. "J’ai raté deux fois le concours pour être professeur d’EPS. En parallèle, j’ai été mécanicien avec Culture Velo Racing, bossé au comité Occitanie, puis j’ai fait conseiller technique du Tarn pendant trois ans". Et ce tout en apprenant le métier de directeur sportif. Guillaume Souyris a d’ailleurs côtoyé les pros dans son parcours. "Je travaillais dans des tour opérateurs avant d’arriver ici, raconte-t-il. J’ai travaillé sur les Grands Tours avec Stuart O’Grady comme patron. Je voulais continuer là dedans… jusqu’à la pige aux 4 jours des As".
En attendant de retrouver la dynamique du début de saison, Guillaume Souyris énumère les manques : "l’ambiance des courses, être dans la voiture, mettre les dossards, réfléchir à des tactiques, et les déplacements… ce sont des bons moments avec les coureurs". Le travail est difficile étant donné le flou qui entoure la reprise. "On est en contact pour les garder motivés, on travaille ce qu’on peut. Mais ça devient long". Avec un objectif clair à long terme, "pérenniser la structure et la professionnaliser, pour devenir une grosse DN".