Lionel Taminiaux séduit par les avances d'Alpecin-Fenix

Crédit photo Eddy De Bie

Crédit photo Eddy De Bie

Classé 11e de la première étape du Tour de Wallonie ce dimanche (voir le classement ici), Lionel Taminiaux a pu se mesurer au gratin mondial du sprint. "Ce n'était pas top. J'étais bien placé dans le dernier virage. Quand le train de la Lotto-Soudal a remonté, j'étais bloqué et je n'ai pas surfé sur la bonne vague. J'aurais pu faire mieux, mais un Top 5 aurait été compliqué", concède-t-il à DirectVelo.

Sur ce Tour de Wallonie, le sportif de 24 ans peut donc jouer sa carte personnelle au sprint. L'occasion pour le Brabançon d'aller chercher des résultats pour son employeur actuel avant de troquer le jaune de Bingoal-Wallonie-Bruxelles pour le bleu d'Alpecin-Fenix. Ce rapprochement qui ne date pas d'hier. "Oui, ils me suivent déjà depuis l'année dernière. Ils étaient les premiers à me contacter. J'ai l'impression de faire un bond dans ma carrière." Mais il est heureux d'être resté en 2020 dans la structure wallonne. "Oui, j'ai pu me montrer, faire mes courses et des résultats. Ce sera peut-être différent l'an prochain", avertit-il.

DEVENIR UN COUREUR DE CLASSIQUES CHEZ ALPECIN-FENIX

Alors qu'il était en contact avec plusieurs équipes WorldTour, le vainqueur de la Roue Tourangelle 2019 a opté pour le "professionalisme, l'encadrement et le matériel" de l'équipe des frères Roodhooft. "Je suis plus sensible à ce point plutot qu'à un bon salaire, sans parler de la confiance qu'ils m'ont accordée dès le premier entretien. J'ai aussi eu une belle offre de Christophe Brandt, mais chez Alpecin-Fenix, je vais passer un cap au niveau du matériel, c'est super important pour moi."

Depuis ses débuts cyclistes, Lionel Taminiaux confirme qu'il se "débrouille" dans une arrivée massive. Pourtant, le lauréat du GP Criquielion 2018 n'entrevoit pas de développement dans ce secteur chez Alpecin-Fenix. "Ce n'est pas ce qu'ils me demandent. Ils me voient surtout un potentiel comme coureur de classiques. Je ne pense pas, à terme, être capable de gagner le Tour des Flandres, mais jouer la gagne sur une plus petite course, oui, j'y crois. Il y aura un leader indiscutable et c'est Mathieu Van der Poel. Pouvoir l'aider le plus loin possible peut être une satisfaction. Mais il ne roule pas 120 courses par an. Cela laisse des libertés aux autres, et j'en aurai besoin pour faire des résultats", termine-t-il.

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