Chambéry CF veut oublier Montbéliard
Déçu à Montbéliard, sur la première manche de Coupe de France N1, le Chambéry Cyclisme Formation est reparti bredouille de Bourgogne-Franche-Comté. Son directeur sportif, Clément Dupuy a bien l’intention de corriger le tir. "Montbéliard nous a mis un coup sur la tête. Le parcours favorisait les équipes de l’Est, mais on n’a pas su tirer notre épingle du jeu, ce n’était pas à la hauteur de nos ambitions". Le chrono par équipes de Thorigny, ce samedi, est "un exercice différent" et l’occasion de faire une croix sur les mésaventures du week-end dernier.
La formation chambérienne a changé sa manière de travailler le contre-la-montre depuis quelques années. "On avait l’habitude de préparer un événement, pour une date précise. Maintenant, on travaille régulièrement. On s’habitue au vélo de chrono. C’est notre stratégie de le sortir souvent dans la saison". Ainsi, les protégés de Clément Dupuy iront au Trophée Gustave Beignon le couteau entre les dents. "C’est un exercice rare. En temps normal on a du mal à se positionner, mais encore plus cette année avec le virus et les niveaux resserrés". Les ambitions sont néanmoins bien présentes, même si l’incertitude demeure et l’objectif reste flou.
« BIEN RÉFLÉCHIR »
Malgré le manque de références cette année, Chambéry a pu réaliser des essais pour opérer sa sélection. "On a raisonné comme dans un sport collectif. On a besoin d’individualités qui fonctionnent bien en équipe. On a aligné les personnalités qui travaillent le mieux ensemble, sans additionner forcément les plus forts". L’épreuve avait déjà été manche de Coupe de France en 2017. Chambéry avait alors décroché la 6e place. "Le parcours était légèrement plus long mais ressemblant". Le staff a ainsi repéré des terrains similaires autour de Chambéry, pour préparer au mieux la course de ce samedi.
Pour Clément Dupuy, il s’agit d’un parcours "où il faut être fort, mais il y a un aspect tactique, il faudra bien gérer l’effort et veiller à ce que tout le monde collabore". Un tracé fait de "petits talus, redescentes et bascules", toujours selon le directeur sportif, qui insiste sur la nécessité de "bien réfléchir" en course. Notamment dans le tempo imposé selon le terrain. La portion à bien gérer du chrono pourrait se situer à la sortie de la première boucle, entre Thorigny et La Chaize-le-Vicomte. "C’est une partie difficile avec les montées/descentes. C’est un endroit décisif où il ne faudra pas faire exploser l’équipe". À l’issue des 41 kilomètres, Chambéry espère oublier ses déboires de Montbéliard.