Abderrahim Zahiri : « Finir le Championnat du Monde »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Un an après sa victoire à Paris-Chalette-Vierzon, Abderrahim Zahiri dispute ce dimanche le Championnat du Monde Élites. Après une participation chez les Juniors puis deux chez les Espoirs, le Marocain va participer pour la première fois à un Mondial avec les grands. Alors que le pays d’Afrique du Nord a aligné deux féminines, Fatima Zahra El Hayani et Siham Es-Saddy, l’ancien coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme est le seul représentant masculin du royaume. “Je suis fier et content de représenter le Maroc”, apprécie-t-il au micro au DirectVelo. 

Le déplacement jusqu’à Imola a été rapide pour le Maghrébin. Après une première expérience de deux saisons, il a retrouvé l’Italie cette année et vit désormais du côté de Vérone. “Je suis à deux heures d’ici”, dit le coureur de 24 ans présent en Emilie-Romagne depuis mercredi. C’est sous les couleurs de la Continentale General Store-Essegibi-F.lli Curia qu’il évolue désormais.

« IL Y AURA DU STRESS DANS LE PELOTON »

Abderrahim Zahiri reconnaît qu’il s’agit d’une “année difficile” avec le coronavirus, mais également en raison d’une fracture de la clavicule qui a perturbé son début d’été. “Mais ça va mieux. Je retrouve des bonnes sensations. J’espère avoir des bonnes jambes dimanche pour honorer les couleurs du Maroc”. Que peut-il espérer face au gratin mondial ? “Je veux finir la course. C’est le plus important… Mais on verra comment ça se passe car le parcours est vraiment dur. Il y a les bosses, les descentes techniques, une route qui n’est pas large. Il y aura du stress au sein du peloton pendant la course”. 

Une nouvelle belle expérience pour celui qui aurait pu rester à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme l’hiver dernier. “Mais je suis bien en Italie, et surtout je peux courir des épreuves UCI face aux professionnels”, déclare le 25e du Trofeo Matteotti (1.1). Il devrait poursuivre l’aventure en Italie la saison prochaine et espère bien sûr aller plus haut. “Mais Bourg, ça reste la famille. D’ailleurs, je fais un grand salut à Christian Milesi, à toute l’équipe et à toute la France”, se marre le grimpeur-puncheur.

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