Vincenzo Nibali : « Un bon test » avant le Giro

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Vincenzo Nibali le savait avant même le départ : il n'avait pas les jambes et se sentait encore trop juste physiquement pour espérer décrocher le titre mondial sur ses terres italiennes, à Imola. Lors de ce Championnat du Monde sur route, le « requin de Messine » a, malgré tout, fait preuve de tempérament et d'audace, une fois encore, en tentant sa chance dans le dernier tour. "Malgré six heures de course, j'étais encore bien dans le final. Mais dans la dernière montée, c'était un peu trop difficile pour moi. Je m'en doutais, je l'avais dit aux autres gars de l'équipe dans la semaine", confirmait-il à DirectVelo après la course. "J'ai essayé de bouger mais une fois devant, Wout van Aert n'a pas collaboré. On voulait essayer d'anticiper mais il n'y avait pas beaucoup de place pour tenter et s'exprimer".

L'Italien se doutait qu'il serait difficile de peser sur la course face aux coureurs qui sortent du Tour de France. Mais il tient à souligner un contre-exemple de poids. "Tous ceux qui ont fait le Tour de France ont plus de rythme et peuvent tenir plus longtemps au seuil, après 20 jours de course. Pour autant, Jakob (Fuglsang) était déjà bien à Tirreno et aujourd'hui (dimanche) il a pu jouer la victoire sans avoir disputé le Tour au préalable. J'avais senti à Tirreno qu'il était en avance sur mes temps de passage et ce n'est pas surprenant de le voir devant sur ce Mondial", explique-t-il en évoquant le très bon résultat du Danois (voir classement) qui l'avait déjà battu sur le Tour de Lombardie. 

Bien que le résultat ne soit pas au bout, Vincenzo Nibali se réjouit de son retour en forme avant son grand rendez-vous de l'année, le Tour d'Italie, qui débutera en fin de semaine. "C'était un bon test avant le Giro. Depuis la reprise, je ne me suis jamais senti aussi bien. Cela me donne un peu plus de confiance avant le Giro. Je me sentais déjà mieux à l'entraînement la semaine dernière mais la course, c'est encore autre chose. Je suis confiant pour le Giro, mais on verra bien. Un coureur comme Fuglsang sera une nouvelle fois un gros adversaire. Il y aura aussi Vlasov, notamment"

 

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