Alors que Sep Vanmarcke, Giacomo Nizzolo, Christope Laporte et John Degenkolb occupent toute la largeur de la route dans la côte de la Tour, à moins de 500 mètres de l'arrivée de la 1ère étape de l'Etoile de Bessèges, un maillot rouge se faufile sur la droite. C'est Nacer Bouhanni qui ne tarde pas à flinguer. "C'est une attaque au feeling, j'ai réussi à passer et j'ai accéléré aussitôt, explique-t-il à DirectVelo après l'arrivée. J'étais mal placé en bas, j'ai fait un premier effort pour me replacer devant".

L'ancien Champion de France fait le trou et seul son ancien coéquipier chez Cofidis, Christophe Laporte peut prendre sa roue. "J'ai lancé le sprint d'assez loin pour faire une première différence mais j'ai calé dans la dernière ligne droite. Laporte recolle sur le plat et il était le plus fort", reconnaît-il (voir classement).

« J'AI RECONNU LE FINAL »

Le sprinter d'Arkéa-Samsic s'est transformé en puncheur dans les rues de Bellegarde. "J'ai reconnu le final hier (mardi). Je savais que c'était pour puncheur, j'ai fait un gros effort lactique. Je suis léger, quand je suis en forme je suis bien sur ces arrivées".

Depuis 2014, Nacer Bouhanni ne s'est plus imposé à l'Etoile de Bessèges. Sa 2e place avec la manière l'encourage pour la suite de la course gardoise. "Je me suis rassuré sur ma forme, alors que demain et après-demain, c'est pour les sprinteurs". Ses adversaires sont prévenus.