Dorian Foulon donne priorité à Tokyo
Dorian Foulon a bien commencé sa saison 2021. À domicile, il a terminé le week-end dernier 12e des Boucles de l’Essor puis 14e du Circuit de l’Essor. Offensif, le coureur de 22 ans a mis à l’honneur les couleurs de l’Urt Vélo 64, où il revient après deux saisons en Espagne. “J’aurais pu rester à la Caja Rural-Seguros RGA Elite mais par rapport à mon objectif, les Jeux Paralympiques de Tokyo, j’ai décidé de revenir à Urt”, indique-t-il à DirectVelo. L’Aquitain aurait également pu s’engager avec une des N1 qui l’a contacté. “J’ai refusé car c’était compliqué par rapport à mon planning, indique-t-il. Je vais courir en individuel et avoir mon propre programme. Je vais aussi évoluer avec l'Équipe de France Militaire. Ça va me permettre de disputer des belles courses”.
Il parle de “bonne expérience” à propos de ses années espagnoles. “J’ai pu faire des belles épreuves, notamment de Classe 2 en Bulgarie l’été dernier. J’ai pu voir une autre façon de courir. J’en garde des amis. Je parle désormais une deuxième langue”. Mais il n’a pas reçu de contrat pour rejoindre la grande sœur, la ProTeam Caja Rural. “Il y a quelques regrets mais j’y crois encore. Je ne suis pas parti en mauvais terme. On verra par la suite”.
À court terme, il a le regard tourné vers Tokyo où devraient se disputer pendant l’été les Jeux Paralympiques. S’ils ne sont pas annulés. “C’est très compliqué, sourit-il en référence à la période actuelle. Ma préparation était axée sur la piste pour le Champion du Monde prévu mi-mars mais on a appris il y a une dizaine de jours que c’était annulé. Pour les Jeux, ça tient pour le moment”. Pour rester motivé, il se dit que l'événement aura bien lieu. “On se prépare pour ! De toute façon, on n’est maître de rien”, dit Dorian Foulon, qui a prévu de participer à la poursuite, au kilomètre, à l’épreuve en ligne et au contre-la-montre. Et après Tokyo ? Sa motivation sera toujours forte. “Je vais essayer de faire l’an prochain une grosse saison sur route en N1 et pourquoi ne pas passer le cap au-dessus”.