Laurens Huys aime les routes du sud de la France. L'an passé, il s'était distingué plusieurs fois lors des courses de reprise en terminant notamment 7e au sommet du Mont Bouquet sur l'Etoile de Bessèges puis 10e au Col d'Eze sur le "Haut-Var". Cette année, le Belge est arrivé "une fois encore ambitieux" sur les routes de ce Tour des Alpes-Maritimes et du Var, avec tout de même le sentiment qu'il lui serait plus difficile de performer face à une concurrence particulièrement rude. "C'est dur d'imaginer comment ça va se passer. C'est vrai que ça avait plutôt bien marché pour moi l'an passé en début de saison et je pense d'ailleurs arriver avec plus ou moins la même condition physique et le même niveau. Mais il y a un très haut niveau ici, plus élevé encore que l'an passé. C'est difficile de se projeter".

Après sa participation au Grand Prix La Marseillaise, le 31 janvier dernier, le coureur de Bingoal-WB a fait le choix de rester en France pour un stage personnel du côté de Draguignan et de ses alentours. "C'était vraiment une bonne décision car la météo n'était pas favorable à la maison, en Belgique. C'était aussi l'occasion de s'entraîner sur des routes différentes et c'est un vrai plaisir car au bout d'un moment, quand tu tournes autour de la maison, tu as tout vu et tu connais ça par coeur". 41e de la première étape ce vendredi, le Flamand essaiera de se distinguer ces deux prochains jours via une échappée ou une place dans le final.

Dans les conditions actuelles, il lui semble en tout cas compliqué de se projeter au-delà de ce week-end, bien qu'il a déjà quelques compétitions en tête. "C'est dur de planifier un calendrier, mais il faut se débrouiller et faire avec. Tout est une question d'adaptation, on a les nouvelles petit à petit et on est obligé de prendre course par course. Je n'ai pas encore mon programme du mois de mars, par exemple. Je dois être sur le week-end des Boucles Drôme-Ardèche mais ensuite, c'est impossible à dire. J'aimerais disputer Paris-Troyes. J'espère être aussi sur la Coppi Bartali...". Mais patience, donc, avant d'être fixé pour de bon.