Greg VAN AVERMAET

Decathlon AG2R La Mondiale

26e de l’étape et 20e du classement général

« C’était une dure journée, très vallonnée. On a bien travaillé pour faire en sorte d’être bien placés dans le final. On était toujours quatre de l'équipe au pied. Ensuite, ce n’était plus qu’une question de jambes dans la montée. Ben (O’Connor) se sentait bien, (Clément) Champoussin aussi. Pour moi, c’était un final un peu trop dur. Les jambes brûlaient à 500 mètres de la ligne. Mais je reste plutôt satisfait de ma performance et de celle de l’équipe. Je n’aurais pas pu espérer grand-chose de plus. »

G. VAN AVERMAET

Biniam GIRMAY

Delko

Echappé et meilleur grimpeur après deux étapes

« Je suis revenu en France il y a seulement deux-trois semaines et je dois reprendre le rythme. J’avais pour but de prendre l’échappée. Nous avions deux plans : le premier était de jouer l’étape. Si ce n’était pas possible, la deuxième idée était d’obtenir le maillot de meilleur grimpeur. C’est ce que j’ai fait, c’est bien. À la fin, j’étais fatigué, mais mon coéquipier Clément Berthet se sentait bien. Je me suis mis à la planche pour lui. Je me suis fait distancer dans les 15 derniers kilomètres. J’ai fait le boulot pour l’équipe.

Je me sens mieux qu’au Tour de la Provence. Je ne suis pas encore au top mais le fait de rouler à fond dans une échappée me servira pour être prêt pour les prochaines courses. Hier (vendredi), je devais aider Jose Manuel Diaz Gallego qui est notre leader pour le classement général. Demain (dimanche), je suis prêt à éventuellement retourner dans un coup. J’essaierai de protéger mon maillot de meilleur grimpeur. Si la météo est similaire à celle d’aujourd’hui (samedi), c’est mieux pour moi ».

B. GIRMAY

Hugo HOULE

Astana Qazaqstan Team

Echappé et élu plus combatif de la journée

« Les classements de la montagne étaient disputés, plus que les sprints intermédiaires. Au passage à la cloche, j’y ai cru car on avait un bon groupe devant. Cyril Barthe était très fort, Victor de la Parte aussi… Ça roulait fort. Il fallait insister sur ces routes sinueuses. Mais sur les plus grosses routes, on avait souvent le vent de face, ce qui avantageait le peloton. Quand j’ai vu qu’on n’avait plus que 30 secondes d’avance, je savais que ce serait compliqué mais j’ai continué de pousser pour me faire plaisir.

Sur ce Mur de Fayence, il fallait vraiment avoir de l’avance au pied pour espérer quelque chose car c’est clair que cette montée ne pardonne pas ! Surtout avec un Michael Woods qui monte aussi vite (rires).

Demain (dimanche), ça devrait aller pour moi (rires). Ce sera la grosse étape du week-end sur des routes que je connais très bien puisque je m’y entraine régulièrement. Le départ sera très musclé, il faudra être en jambes, ce sera très difficile et très intéressant pour les gens devant la télévision. Jakob (Fuglsang) est costaud. Tout reste à faire, tout peut arriver. On a nos chances, il faudra essayer de faire la différence dans le Col de la Madone et même encore dans le talus après Peille. Les jambes vont parler. Pour moi, ça va probablement piquer après les efforts du jour mais j’ai l’habitude ! ».

H. HOULE