Francis Juneau apprend beaucoup en France
Francis Juneau aurait mérité mieux. Dans le final du Grand Prix de Bourg-de-Péage, il a accompagné Aloïs Charrin (Swiss Racing Academy) qui venait de contrer son équipier Bruno Chardon (lire ici). “Mais c’est revenu. J’ai essayé ensuite d’en remettre une mais ça n’a pas marché. Je me suis fait serrer avant le dernier tournant. J’ai presque chuté mais j’ai su me rattraper. Ça a été chaud”, rapportait-il à DirectVelo dans l’aire d’arrivée. Le Canadien doit se contenter de la 13e place de la course remportée par Alan Jousseaume (voir le classement). Même si le résultat aurait pu être meilleur, il se montre satisfait de sa performance sur l’épreuve drômoise. “Je suis heureux. Nous avons bien travaillé en équipe. C’était une course super offensive. C’était un parcours difficile, c’est ce que j’aime même si j’apprécie plus les cols. Il faut être bon partout”.
À bientôt 21 ans, le Québécois débute sa troisième saison avec le club de N2. “L’an passé, avec la Covid, j’étais rentré au pays. J’étais revenu en fin d’année, j’avais pu faire quelques courses”. Il avait pu s’imposer au Grand Prix de Soultz-sous-Forêts, avant d’obtenir la 11e place au Tour du Pays de Gex soit son meilleur résultat à ce jour en Élite.
LE TOUR DE L’AVENIR AVEC LE CANADA ?
L’Espoir 3e année se laisse le temps de grandir. “Le but est de passer pro mais je prends course par course. Je profite d’être ici. Rien ne presse”. Il avait choisi de courir en France après une expérience de quelques semaines pendant l’été 2018. “On avait fait un échange avec le SCO Dijon, j'étais alors Junior. J’avais disputé le Tour des Cévennes-Garrigues puis la Ronde des Vallées. J’ai vraiment aimé. C’est à ce moment-là que je me suis dit que si je voulais m’améliorer et évoluer avec les meilleurs amateurs, il fallait venir en France”.
Son seul objectif est aujourd’hui “de progresser au maximum”. Et pour lui, le Team Macadam’s Cowboys est l’équipe parfaite pour y arriver. “C’est une super équipe de développement. On met en place des stratégies sur les courses. J’apprends beaucoup. Je suis à 100 % content d’être ici”. Il apprécie également la volonté du club lorrain de trouver des courses alors que la période est incertaine. “Le staff fait tout pour qu’on puisse courir. Je leur en suis très reconnaissant. Nous sommes dans un des rares pays au monde où il y a des courses”, apprécie-t-il. En parallèle, Francis Juneau pourrait bien défendre les couleurs de son équipe nationale. “Il y a des projets. C’est possible qu’on dispute par exemple le Tour de l’Avenir”. Une belle opportunité d’accélérer son apprentissage.