Valentin Retailleau ne s’interdit rien

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Valentin Retailleau a été l’un des coureurs les plus en vue du dernier week-end. Il a animé le final du Grand Prix de Saint-Etienne Loire, avant d’être la rampe de lancement de Valentin Paret-Peintre sur Annemasse-Bellegarde et de jouer encore à l’avant dans les derniers kilomètres. Le coureur de 20 ans s’est ainsi offert ses deux premiers résultats significatifs de la saison (voir ici). “Physiquement, je me sentais super bien. C’est de bon augure”, appréciait-il au micro de DirectVelo à l’issue du week-end.

RAMPE DE LANCEMENT CHEZ PADON

Sur Annemasse-Bellegarde, il est entré en action dans le GPM de Chez Padon, considéré comme l’endroit clé de l’épreuve haut-savoyarde. “Nous avions des coureurs missionnés pour le début de course et ils ont fait un très bon travail. Ça a permis d’être frais pour la bosse de Chez Padon, observe-t-il. J’ai essayé de mettre Valentin dans les meilleures dispositions pour faire la différence”.

Valentin Paret-Peintre a basculé au sommet en compagnie de Léo Vincent (CC Etupes). Derrière, Valentin Retailleau s’est accroché pour tenir le deuxième groupe de la course. “C’était assez tactique ensuite, je n’avais pas à rouler car Valentin était devant. Finalement, il a déraillé. Quand j’ai vu qu’il était seul entre les deux groupes, je suis parti dès le pied du dernier GPM. On est rentré à trois sur l’avant de la course. Ensuite, il m’a manqué un peu de jambes, sûrement à la suite du Grand Prix de Saint-Etienne où j’ai laissé beaucoup de jus”.

« JE N'ÉTAIS JAMAIS LÀ AU BON MOMENT »

En très bonne condition, Valentin Retailleau a fait le plein de confiance pendant le week-end. “J’ai passé un gros cap, je le ressens. Je me fixe de beaux objectifs maintenant que les résultats commencent à arriver. Je ne m’interdis rien, le cap est passé. Ça fait vraiment plaisir de pouvoir jouer sur des courses aussi dures. C’est valorisant, ça me donne beaucoup de confiance”.

Malgré deux succès en Toutes Catégories l’an passé - à Villejésus et à Autrans - ou une 4e place au Championnat de France Espoirs en 2019, le Haut-Viennois reste sur deux premières saisons Espoirs en deçà de ses attentes. “Elles n’ont pas été trop favorables pour moi. Je me cherchais un peu. Je n'étais pas trop mal physiquement mais je n’étais jamais là au bon moment”. Il reconnaît donc avoir été “un peu déçu” de ses débuts chez les Espoirs. “Je suis quelqu’un qui aime gagner et faire des résultats. J’espère que cette saison sera la bonne”, dit le coureur aux cinq victoires en UCI en 2018 pour sa seconde année chez les Juniors. Mais les prochaines semaines sont incertaines en raison du contexte sanitaire. “C’est dur de se projeter mais j’ai envie de gagner en Élite, même en Classe 2. Je ne m’interdis rien, insiste-t-il. Avec ma forme actuelle, si je joue malin, je pense que je peux vraiment m’amuser sur une très belle course”.

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