Sten Van Gucht a attendu son heure. Après environ 80 kilomètres, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais s’est échappé ce samedi sur le Grand Prix de la Sologne des Étangs. “Au début de course, je suis resté derrière. Je savais que ça allait être compliqué de sortir. Quand le peloton a commencé à réagir un peu moins vite aux attaques, je suis remonté juste avant de passer pour la première fois sur la ligne. Après un virage à l’épingle, ça a relancé et ça a cassé“, déclare le Belge au micro de DirectVelo.

Le coureur de 28 ans s’est retrouvé devant avec 13 autres coureurs. “On a tout de suite commencé à tourner. Au début, je trouve qu’on roulait bien ensemble et vite. On était tout le temps au-dessus de 50 km/h“. Puis la collaboration a été moins bonne. "Une fois qu’on a eu une minute d’avance, on a baissé l’allure. C’est dommage parce que si on avait continué comme ça encore dix kilomètres, ils se seraient posés des questions derrière. Je pense qu’il y avait peut-être quelques coureurs un peu justes. Ils voulaient s’économiser, ça a cassé le truc pour tout le monde. Ce n’était pas fluide. Avec une meilleure entente, on aurait pu aller au bout, c’est sûr vu le nombre d’équipes représentées devant“.

Dans le final, Sten Van Gucht est ressorti de ce groupe en compagnie de trois autres coureurs. À savoir Mathieu Rigollot et Julien Souton (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com), ainsi que Ronan Racault (Guidon Chalettois). Puis, ils se sont fait reprendre par le peloton à deux kilomètres du but. “Quand Julien Souton a attaqué, j’ai essayé de réagir. Je me suis mis en danseuse, mais j’ai encore mal aux côtes après ma chute au Tour du Beaujolais. J’ai vraiment forcé. Les deux derniers tours ont été compliqués, je n’arrivais plus à relancer. J’avais vraiment du mal à respirer“. Après le Tour du Beaujolais, il ne s’est pas beaucoup entraîné. “Cette douleur m’empêchait de rouler correctement. Aujourd’hui (samedi), c’était correct. Mais ce ne sera pas évident pour ma prochaine course cette semaine à la Nocturne de Mâcon, où il y aura beaucoup de relances. On verra comment ça évolue“.