Jacques Lebreton s’est rassuré. Le grimpeur de l’EC Saint-Etienne Loire a terminé à la 3e place du Tour du Pays Roannais (voir classements). “Le bilan est plutôt satisfaisant, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. Ça fait deux ou trois semaines que je joue de malchance, notamment au Championnat de France. Puis il y a eu le Tour de Saône-et-Loire qui a été annulé”. Avec ce podium, il réalise sa meilleure performance sur une course par étapes en Elite. “Il y a une petite pointe de déception de n'avoir pas pu jouer encore un peu mieux. Je termine à deux secondes de Clément Didier, donc je me dis que j'aurais pu lui chiper la deuxième place. Par contre, Stefan Bennett était trop costaud pour que j'aille le chercher”.

Il va profiter du mois de juillet pour souffler. “Je ne vais pas attendre d'être trop fatigué. Je reviendrai fin juillet pour préparer la fin de saison à bloc”. Des rendez-vous importants l’attendent en août avec notamment le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2) et le Tour de l’Avenir. La semaine dernière, il a appris qu'il n'était pas retenu en équipe de France pour la manche de Coupe des Nations. “Sur le coup, c'est sûr que je n'ai pas sauté de joie, reconnaît le 7e de la Course de la Paix Espoirs. Maintenant, je comprends tout à fait que nous sommes beaucoup de coureurs Espoirs à vouloir le faire”.

LE TOUR DE L’AVENIR, L’OBJECTIF N°1

Comme en 2019, c’est sous les couleurs de l'Auvergne-Rhône-Alpes qu’il prendra le départ. “J'aurai peut-être plus de liberté et moins de pression avec l'Auvergne-Rhône-Alpes, estime le coureur classé 19e du général il y a deux ans. Quoi qu'il arrive, je serai au départ de la course. C'est déjà tout bénéf'. J'irai avec des grandes ambitions. Ça reste l'objectif numéro un de l'année”. Le vainqueur du Bédat espère par ailleurs profiter des dix jours de course pour gagner de la force avant son stage chez Cofidis.

Le coureur de 22 ans jouera une grande partie de son avenir en cette seconde partie de saison. “J'ai conscience que cette période est importante pour moi, maintenant je n'ai pas envie de me mettre de pression paralysante. Je vais faire ce que je sais faire de mieux, à savoir pédaler. Je sais qu'avec Cofidis, j'aurai des consignes importantes à respecter. Je ferai au mieux pour les appliquer. J'espère que tout se passera au mieux, en tout cas, je vais tout faire pour. Et puis on prendra les choses mois après mois”.