Lucas AVADANIAN

VC Villefranche Beaujolais

2e de l'étape - notre photo

« Nous avons eu un début de course assez rapide. Aucune équipe ne voulait laisser partir une échappée dans laquelle elle n’avait pas de coureur. Le peloton était très étiré pendant 1h30 et c’était impossible de prendre du champ. Nous avons été très actifs mais ça n’était pas possible de sortir.

Au bout de 50 ou 60 km, il y a eu un moment de flottement et je suis sorti dans une descente, sans grande conviction. J’ai tout de suite pris 10, 15 secondes. J’ai attendu qu’un groupe revienne. C’est ce qui s’est passé. Je me suis retourné et j’ai vu Sten (Van Gucht, NDLR) avec une dizaine de coureurs. Toutes les grosses équipes étaient représentées donc avec Sten on a vu que c’était parfait, qu’il allait falloir appuyer un peu et on a pris du temps. On a senti que ça pouvait être la bonne. Tout le monde s’est bien entendu dans l’échappée. On n’a pas eu de chance parce que Sten a eu une crevaison lente dans tout le dernier tour donc on n’a pas pu jouer sa carte. J’ai commencé à cramper à 25 kilomètres de l’arrivée donc je n’ai pas pu faire ce que je voulais et attaquer comme je l’aurais souhaité.

Mickaël Guichard a attaqué au kilomètre et quatre coureurs ont pris quelques mètres. J’ai dû boucher le trou à 500m et avec l’élan, j’ai lancé à 350m de l’arrivée avant le virage. Je savais que c’était très tôt mais j’avais peur de me faire enfermer. Mathieu (Pellegrin) a bien joué le coup, il est tout de suite venu dans ma roue. Quand j’ai vu qu’il était là, j’ai vite compris que ça allait être compliqué de ne pas me faire déborder. Il était largement plus fort. J’ai lancé d’un peu loin mais il n’y avait pas photo. J’ai crampé et avec les sensations du jour ce n’est pas si mal…mais je suis déçu de passer si proche de ma première victoire en Elite. C’était jouable mais j’ai donné tout ce que je pouvais ».

L. AVADANIAN

Mickaël GUICHARD

Team Pro Immo Nicolas Roux

8e de l'étape

« On était plusieurs coureurs de l’équipe à aller de l’avant. Thomas Chassagne est parti dans un coup puis on l’a rejoint. Avec Karl Patrick Lauk, on a essayé d’aller dans les coups. Ca s’est bien goupillé et je suis parti avec Sten (Van Gucht, NDLR) et les autres. Quelques coureurs nous ont rejoints de l’arrière et ça a bien collaboré au début.

Il y avait des équipes en surnombre comme le SCO Dijon, avec Mathieu Pellegrin qui a une bonne pointe de vitesse. Je savais qu’ils allaient jouer dessus. Sten et Lucas Avadanian étaient deux aussi. Ils ont patienté un peu pour le final. J’ai attaqué au kilomètre parce qu’au sprint je savais que ça allait être compliqué d’aller chercher la victoire face à ces sprinteurs là. Finalement, on m’a suivi de suite et on s’est regroupé à 500m. Ça a relancé à 300m mais après c’était un peu compliqué pour moi. J’ai joué le tout pour le tout. Parfois ça marche, parfois non. C’est comme ça.

Je suis quand même satisfait. C’est une journée à l’avant. Mais c’est toujours frustrant de ne pas gagner, d’autant plus que je le sentais plutôt bien, c’est dommage. En analysant, c’était compliqué à manœuvrer dans ce final. On va voir le classement et ce que ça donne au niveau des écarts. Dans l’édition précédente, en 2019, on avait vu un retournement de situation le dernier jour donc c’est compliqué de faire des plans. On va prendre les étapes au jour le jour. Je ne pense pas qu’il y ait des écarts énormes non plus. On analysera un peu ce soir mais je pense que rien n’est encore joué ».

M. GUICHARD