Malheureusement pour Hugo Toumire, le Tour de l’Avenir (2.2) est terminé. Malade depuis jeudi matin, jour de la première étape de montagne, le Normand a retrouvé - en partie - ses jambes ce dimanche lors de la dernière journée. “Je me sentais de mieux en mieux depuis jeudi, la forme revenait, a-t-il confié à DirectVelo depuis le col du Petit Saint-Bernard. La maladie a affaibli tous les gars de l’équipe, mais au fil des jours nous avons pu remonter la pente. Nous avons réussi à faire de belles choses à la fin et à sauver ce Tour de l’Avenir”.

Le coureur de l’équipe de France a gagné huit places au général grâce à une belle dernière étape, conclue en 6e position. Ce qui lui permet de finir à la 5e place au général, à 12’02’’ du vainqueur Tobias Halland Johannessen (voir classements). Malgré les neuf jours de course dans les jambes et les 4000 mètres de dénivelé accumulés, les coureurs n’ont jamais levé le pied ce dimanche. “Ça a roulé à bloc d’un bout à l’autre, comme sur chaque étape du Tour de l’Avenir. C’était super usant, c’est ce qui me convient le mieux”, assure l’habituel coureur du VC Rouen 76.

« JE PEUX ÊTRE PLUS EN FORME QUE ÇA »

Derrière Carlos Rodriguez, parti à 1500 mètres du sommet de l’Iseran, Hugo Toumire a longtemps accompagné les hommes forts de ce Tour de l’Avenir. “Dans la montée finale, je savais qu’il y avait un replat après la partie où la route était rose. J’ai tout fait pour basculer avec les meilleurs. Mais finalement pour moi, c’était plus dur sur la partie moins raide. J’étais avec des grands gabarits. J’étais totalement à bloc”, assure le 5e du Tour Savoie Mont-Blanc (2.2).

S’il n’a jamais perdu son sourire pendant la semaine, même quand il était affaibli, Hugo Toumire a de quoi avoir la banane au moment de quitter les Alpes. “Il y a du positif à en tirer. Je peux être plus en forme que ça, c’est donc bon signe. C’est satisfaisant !”. Au-delà de son résultat final, le futur coureur de Cofidis retiendra le fait d’avoir surmonté les difficultés. “Ce Tour de l’Avenir nous aura permis de nous forger un mental. Quand tu es malade, il faut se dire que ça va passer. On a su s’entraider au maximum et se pousser vers le haut. Il ne faut jamais baisser les bras”.