Louis Ferreira courageux malgré deux chutes

Crédit photo Corentin Richard / DirectVelo

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Louis Ferreira espérait conclure la Ronde de l’Isard (2.2U) d’une autre manière. Mais dimanche, c’est dépité, la tête cachée dans son bras gauche et appuyé sur son vélo, qu’il a discrètement quitté la course, sur le bas-côté de la chaussée, après une petite heure de course seulement et avant même le pied de la première difficulté, le Port de Lers. “Suite à mes chutes, j’ai été contraint de partir avec un autre vélo pour cette dernière étape. Mais il était un peu trop grand pour moi et on n’a pas eu le temps de bien le régler. J’ai fait ce que j’ai pu mais au bout de 30 bornes, je n’arrivais plus à pédaler”. Une triste sortie alors que jusqu’ici, le meilleur élément du Comité d’Occitanie s’était bien battu malgré plusieurs coups du sort. “Je suis tombé les deuxième et troisième jours”.

La deuxième fois qu’il s’est retrouvé au sol, c’est à cause d’un directeur sportif, lequel l’a touché en voulant remonter le peloton. “J’ai pris sa portière”, témoigne-t-il. L’habituel coureur du GSC Blagnac s’est alors retrouvé touché aux hanches, à l’épaule et au coude. “En course, ça va encore mais la nuit, j’ai eu du mal à récupérer. Surtout après l’étape de l’Aspin… J’ai dormi quatre heures alors le lendemain, c’était compliqué. Je me suis accroché comme je le pouvais”, racontait-il pour DirectVelo au départ de l’ultime étape, alors qu’il était présent dans le Top 30 du classement général.

Malgré ces différentes péripéties, le coureur de 21 ans a pris du plaisir sur la course. “Ça permet de se tester face aux meilleurs. On voit le travail qu’il reste à faire. J’avais déjà fait certains de ces cols, je les avais reconnus avant l’Isard. Mais là, c’est énorme de les faire en course”, ajoute celui qui vit à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. “C’est la première fois que je cours à ce niveau-là. Forcément, au début, ça fait un peu bizarre mais c’est cool. On se dépasse, on a envie de les battre, de s’accrocher le plus longtemps possible”. L’étudiant en diététique et nutrition sportive, qui a validé deux des trois années d’école qu’il doit réaliser pour valider son diplôme, prend actuellement une année de césure pour ne faire que du vélo, et voir ainsi jusqu’où il peut aller. Il portera toujours les couleurs de Blagnac en 2022.

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