Cériel Desal : « Le début d’une belle histoire »
Après un stage concluant fin 2021 avec Bingoal-Pauwels Sauces-WB, Cériel Desal a décroché un contrat professionnel au sein de la ProTeam belge. “C’est vraiment un rêve. Je suis très content. Je suis aussi conscient que c’est un monde très dur mais j’espère que c’est le début d’une belle histoire“, se réjouit au micro de DirectVelo le coureur de 22 ans qui a signé après le Grand Prix Jef Scherens (1.1), disputé le 15 août. “À l’Arctic Race of Norway (sa première course en tant que stagiaire, NDLR), je me suis échappé à deux reprises. J’ai prouvé que j’avais le niveau pour évoluer chez les pros. Je suis ensuite retourné à l’avant au Tour de Luxembourg et à Binche-Chimay-Binche“.
Le natif de Roulers (Flandre-Occidentale) a entamé sa première année de néo-pro par le Grand Prix de Marseille-La Marseillaise le week-end dernier. Il est actuellement sur les routes de l’Étoile de Bessèges. “C’est vraiment dur. J’ai beaucoup travaillé cet hiver. La forme n’est pas encore optimale mais j’espère que ça va venir en enchaînant les courses“. Ce jeudi, lors de la deuxième étape arrivant au Plateau du Castellas, il a roulé en tête de peloton pour son leader Milan Menten, qui a terminé dans le Top 10 (voir classement). “Mon but est de travailler pour l’équipe, de partir en échappée sur certaines courses et de prendre de l’expérience“.
Cériel Desal apprécie les longues escapades à l’avant mais il se cherche encore. “Mon profil n’est pas encore clair“. Il estime qu’il doit progresser dans les ascensions. “C’est important de grimper correctement pour bien figurer chez les pros. Par exemple, Paris-Bourges est une course pour sprinteurs mais il y a quand même des bosses. L’an passé, j’avais été distancé dans l’une d’elles, donc il faut que je m’améliore dans ce domaine“. Après l’Étoile de Bessèges, Cériel Desal se rendra en Turquie au Tour d’Antalya (2.1). Puis il retournera chez lui pour prendre part à sa première épreuve WorldTour, l’Omloop Het Nieuwsblad (1.UWT), avant de participer au Samyn et au Grand Prix Jean-Pierre Monseré (1.1).