Yoan Morin sur les conseils des frères Turgis

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Yoan Morin peut être satisfait. Alors qu’il n’avait pas encore décroché le moindre Top 10 au niveau national depuis le début de saison, le Francilien de Saint-Ouen y est parvenu,  samedi dernier, lors de la Classique des Alpes (voir classement). “C’est une saison mitigée pour l’instant. Dans la tête, c’est dur. J’ai du mal à prendre des initiatives mais je pense que ça va me débloquer. C’était mon gros objectif alors cette fois, je suis content”. Ce résultat, il le doit à bon nombre d’éléments et notamment à l’appui de la fratrie Turgis. Jimmy, d’abord, qui est son entraîneur depuis mars dernier. “Tout se passe très bien, c’est top. On avait bien bossé pour préparer cette course”. Et Tanguy, son directeur sportif, qui a senti le bon coup la veille de l’événement. “Je n’avais pas prévu de partir en échappée dès le début mais au briefing, hier (samedi), Tanguy nous a dit qu’il valait mieux anticiper car on n’allait pas forcément nous attendre. J’y suis allé, après une crevaison, et finalement c’était le bon groupe de contre qui est rentré sur la tête de course”.

Restait ensuite le plus dur : profiter de cet intéressant coup d’avance pour décrocher un bel accessit. “J’étais encore bien en haut du Col du Mont Tournier. Dans la descente, un mec est tombé devant moi alors j’ai été prudent. Thibault Ayache a fait un super boulot pour moi, malgré un problème mécanique”. Le J2 du comité d’Ile-de-France a ensuite passé le Mont du Chat (8.8 km à 7.7 %) à son rythme. “D’autres coureurs comme Léo Bisiaux sont revenus de l’arrière. Il n’y avait rien à faire pour les suivre. Je suis quand même remonté sur deux gars avant la bascule puis j’ai pu les lâcher dans la descente, que j’avais reconnue. J’ai fait les quinze derniers kilomètres tout seul, c’était dur dans la dernière montée”, relate pour DirectVelo celui qui évoque le Col du Banchet (4.6 km à 3.5 %).

Le licencié de l’US Métro Transports, qui a débuté le cyclisme en Minimes 1 et avait d’abord porté le maillot du CM Aubervilliers 93, n’était pas arrivé en terres inconnues en Savoie. “J’adore la montagne ! J’ai la chance d’avoir un appartement à Tignes et de rouler souvent ici. J’avais pu reconnaître le parcours pendant les vacances de Pâques. C’est beau de rouler dans le coin”. Et plus beau encore d’y performer.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Yoan MORIN