Florentin Lecamus-Lambert : « C’est reparti dans une bonne spirale »
Florentin Lecamus-Lambert retrouve doucement la forme. Engagé sur l’Armoricaine Cycliste le week-end dernier, il était encore "dans une dynamique de reprise" depuis son Championnat de France achevé à la 6e place. "J'avais fait une semaine sans vélo après le France. Gentiment je monte en forme pour début août où je serai au niveau que j'espère être, celui du France". Si le mois d’août est important pour lui, c’est parce qu’il a décroché un stage avec la formation Cofidis. "Un peu avant le France, c'était en discussion, et ça a été officialisé il y a quinze jours. C’est bien d’avoir ma chance à nouveau. Cofidis cherchait des coureurs de mon registre, donc ils ont contacté mon agent".
Déjà stagiaire à trois reprises entre 2018 et 2020, lorsqu’il évoluait à Dinan, le coureur de 23 ans l’abordera cette fois-ci après s’être relancé durant deux saisons au VC Rouen 76. "C’est vrai que ça m'a relancé, les DS m'ont pas mal aidé, ils m'ont mis un petit coup de pied aux fesses. C'est reparti dans une bonne spirale et maintenant ça va mieux", se réjouit le vainqueur de la Vienne Classic. Grâce à cette expérience avec la WorldTeam, sa fin de saison va prendre un petit coup de boost. "Ça fait un objectif de fin de saison, c'est sûr que ça motive encore plus". Avec l’espoir de transformer l’essai, enfin. "J'espère que ça va le faire, j'ai bossé avec Rouen depuis deux ans à bloc, c'est le résultat de ce qu'on a pu faire".
SUR LE FRONT BELGE
Car après trois stages infructueux, et une année 2021 sans qu’on ne lui donne sa chance, Florentin Lecamus-Lambert aurait presque pu commencer à douter. "Un peu, en tout cas, mais pourtant l'année dernière j’ai fait une bonne fin de saison. Donc d'un autre côté je suis revanchard, j'ai attaqué la saison encore plus motivé". Passé à trois reprises par Arkéa-Samsic, le Breton n’a pas compris ce qu’il lui avait manqué pour faire le bond. "Franchement je ne sais pas, au dernier stage j'avais eu de bons échos sur la seule course que j'ai faite (Paris-Chauny, NDLR). Finalement ça ne l'a pas fait, donc je ne sais pas", concède-t-il.
Avec Cofidis, il sait déjà plus ou moins ce qui l’attend. En tout cas, l’équipe managée par Cédric Vasseur lui a déjà donné des éléments sur les attentes placées en lui. "Ils cherchent des coureurs de Classiques, qui aiment bien le mauvais temps. On me demandera peut-être de travailler pour les sprints aussi. Ils cherchent un peu des gars pour courir sur le front belge". Son calendrier n’est pas calé, mais cette mission Classiques lui convient à merveille. "On en a parlé vite fait. Après il y a des courses pas mal que j'avais déjà faites avec Arkea, comme Paris-Bourges, ou en Belgique, en fin de saison". Mais avant, passage par le Kreiz Breizh Elites, pour honorer encore un peu les couleurs du VC Rouen 76.