Ce mardi, Charles Paige va retourner en Grande-Bretagne pour trois semaines. Il peut rentrer au pays le moral gonflé à bloc après avoir pris place ce samedi dans le Top 5 de la Maurienne Classic (1.2 - voir classement). “C’était un gros objectif dès le début de la saison, je l’avais pointé”, confie-t-il à DirectVelo.

Le coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme a trouvé “étrange” le déroulement de la course. Selon lui, en raison de la difficulté - 4400 mètres de dénivelé -, aucune équipe n’a souhaité contrôler la course. “Normalement, tu as une équipe forte qui imprime le tempo dans les montées. Là, ça s’est beaucoup regardé et il y avait beaucoup de temps morts”. Sa tactique était simple. “II fallait suivre tout le temps les gars forts et s’assurer de garder de l’énergie pour le final. Il fallait vraiment courir à l’économie”. Il a réussi à accompagner les costauds jusque dans la montée finale, le col du Sapey. Quand l’Italien Davide Piganzoli est sorti derrière les deux Australiens, Sam Jenner et Matthew Dinham, Charles Paige n’a pas pu l’accompagner et a ainsi vu s’évanouir ses rêves de podium. “Il est monté avec beaucoup de force. Quand tu arrives dans un col comme le Sapey, tout se joue sur la puissance, il faut appuyer sur les pédales, sourit-il. Avant, dans la montée de la Toussuire, Piganzoli a roulé seul derrière le contre où il y avait Jacques (Lebreton), mon coéquipier à l’avant. Dans la montée finale, il était encore vraiment fort”.

Même s’il n’est pas monté sur la boîte, le coureur de 21 ans parle d’un “super bon résultat”, avec la satisfaction d’avoir longtemps joué avec les meilleurs. “J’étais content d’arriver dans le Sapey pour la 2e place (Sam Jenner était alors seul en tête, NDLR). C’est une satisfaction d’être 5e de la Maurienne Classic. Peut-être que ça aurait été mieux avec de meilleures jambes encore”. Cette performance vient confirmer sa bonne saison, la première avec Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme. “J’ai encore progressé cette saison et j’espère que je peux encore m’améliorer l’an prochain. Ça ne peut qu’être mieux”, imagine le 2e du Circuit de Saône-et-Loire, 17e du Tour du Pays de Montbéliard (2.2), 18e du Tour du Val d’Aoste (2.2U) et 19e de l’Alpes Isère Tour (2.2). Avant de se tourner vers 2023, il a encore deux rendez-vous majeurs à son calendrier, les 3 Jours de Cherbourg (Coupe de France N1) puis la Ronde de l’Isard (2.2U) qui sera “le prochain gros objectif”.