Petr KELEMEN

République tchèque

3e de l'étape à 1" et 2e du général à 1"

« Je suis à la fois content et déçu du scénario de ce final. J'étais tellement près de le faire ! Nous avons roulé le plus vite possible avec mes deux compagnons d’échappée (Adam Holm Jorgensen et Jordan Labrosse, NLDR). Nous avons vraiment fait au mieux. Nous n’avions pas le choix car beaucoup de grosses équipes roulaient dans le peloton. Heureusement, j’étais accompagné de deux coureurs solides. Je pense que le plus costaud était le Danois. Je l’ai vu appuyer tellement fort sur les pédales sur le plat... Mais le Français d'AG2R, enfin, du Comité régional... était lui aussi costaud. J'avais de la chance d'être accompagné de deux coureurs si costauds. 

J’étais en première position aux 500 mètres et quand je me suis retourné, j'ai vu que le peloton était juste derrière. C'était une situation assez stressante. Alors j’ai lancé le sprint, même si c'était de loin, car je préférais finir 3e que 50e après avoir été rattrapé. J’étais si près de gagner et d’avoir le maillot jaune... Pour une seconde... Mais le meilleur s’est imposé. Demain sera un autre jour, nous essaierons quelque chose pour éventuellement tenter de prendre le maillot.

Ce Tour de l'Avenir, c'est vraiment une sacrée course, sûrement la plus belle de la catégorie Espoirs. C'est notre Tour de France à nous. Je suis très heureux d'être là, avec une équipe tchèque très forte. Je suis persuadé que l'on sera capable de démontrer encore plein de belles choses dans les jours à venir, y compris en montagne. »

P. KELEMEN

Romain GRÉGOIRE

France

5e de l'étape à 4" et 27e du général à 4" - notre photo

« Vu le scénario, je ne suis pas surpris que l’échappée aille au bout. On savait que le final était propice à une course de mouvement. Mais vu la force des équipes de sprinteurs, on misait quand même sur un sprint massif. Finalement, ça a vraiment fait la guerre pendant les 30 derniers kilomètres, il y avait des attaques sans arrêt. Les trois de devant ont réussi à attaquer au bon moment, ils ont pris du champ. La poursuite n’était pas organisée, il y avait des petits groupes qui tentaient de partir.

Finalement, on est arrivés groupés derrière le trio. J’ai vu que c’était un sprint de costaud où il fallait avoir de la fraîcheur. Je pense que je n’avais pas les meilleures jambes du peloton, loin de là. J’ai profité d’une bonne vague à 500 mètres car j’étais mal placé au dernier virage à la flamme rouge. J’ai pu trouver une ouverture sur la gauche, ça m’a permis d’arriver avec beaucoup plus de vitesse et de faire une placette. J’espère beaucoup mieux qu'une 5e place. »

R. GRÉGOIRE